Lorsqu’on observe le secteur d’activités économiques au Cameroun, on est à se demander s’il n’existe pas un cadre réglementaire normatif pour ces activités.
C’est chacun qui est * »roitelet* » dans son royaume; c’est chaque acteur de la chaîne : opérateur économique, producteur, commerçant, cadre de l’administration, qui fait les beaux et mauvais jours des pauvres consommateurs. Quel gâchis !
Savez-vous que le consommateur est ROI? Et que si vous existez c’est grâce à lui? Dans le cycle des fondements de l’économie quelle théorie peut-on assumer en excluant le Consommateur ?
Pourquoi voulez-vous assassiner celui qui vous fait exister? Pourquoi voulez-vous tuer l’économie nationale ?
Que chaque acteur se mire pour tirer les conséquences de sa stupidité car, ce n’est que chez nous qu’on peut importer et mettre un produit sur le marché sans aucune fiabilité, n’ayant aucun laboratoire qui peut attester de la qualité de ce dernier. On se réfère juste au document délivré par les structures d’importation et DIEU seul sait les mécanismes de contournements qui ont fait ou font prospérer la corruption et que sais-je encore?
Oui ce n’est que chez nous que les auxiliaires de l’administration territoriale sont des complices avec les vendeurs de maladies aux consommateurs. Citons en quelques-unes: cancers de tous ordres maux gastriques, démence, troubles psychiatriques et affectifs. En fait je me demande qu’avons-nous fait pour mériter ça ?
Comment expliquer que l’on retrouve dans un domicile une usine de fabrication des spiritueux dangereux à la consommation humaine et qui sont vendus dans les lieux de plaisirs nocturnes, pire que la brigade de répression de fraude du ministère du commerce commence à se mouvoir dans les boîtes de nuit et cabaret de Yaoundé comme si le problème se limitait seulement dans cette cité capitale. Je pense que Non, le mal est partout peut être pire ailleurs, car si vos collègues du ministère des Mines et du Développement Technologie continuent à laisser (les entreprises) clandestines nous produire de l’eau conditionnée dans les sachets ( hors norme) et vendus à presque rien ou les whisky en sachet pourtant interdit, ou encore de l’huile en vrac très prisée par les ménagères qui ignorent le tueur silencieux qu’elles utilisent pour les repas de la famille.
Dois-je encore rappeler qu’il existe au Cameroun une Agence des normes créée par décret présidentiel suite à loi de 2016 sur la normalisation au Cameroun ? Et qui, visiblement est dépassée par le génie novateur de certains compatriotes qui ont même pu falsifier l’estampillation qui nous faisait avoir une bribe d’espoir sur la qualité du produit que nous allons consommer. J’ai envie de rappeller ici que 64% des produits que nous consommons au Cameroun sont de qualités douteuses.
Arrêtez donc de nous ASSASSINER et respectez les textes en vigueur chacun dans son domaine car , qu’on le veuille ou non, la santé d’un État est de celle de ses populations.
Ceux que vous avez remplacés ont travaillé pour que vous continuez l’œuvre et à votre tour que voulez vous faire de nous?
Hon. Rolande NGO ISSI, député de la Nation.