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Tribune de l’histoire: Hilaire Kamga accuse le journaliste Ananie Rabier Bindzi et le Général Semengue de mensonges

Hilaire kamga

Le Général Pierre Semengue et M. Anani Bindzi lancent l’indécente Campagne contre la mémoire des martyrs Kamerunais. Dans son émission « La Tribune de l’Histoire » d’Anani Rabier BINDZIi, consacrée au Général SEMENGUE et diffusée sur CANAL 2 le 16 août 2015, lance l’opération KILAV.

Hilaire kamga
Hilaire KAMGA (c) Droits réservés

 

L’odieuse Campagne vise à faire croire à l’opinion que:

1- Il n’y aurait pas eu Génocide en pays Bamiléké;

2- Il n’y aurait pas eu massacre des populations en Pays Bamiléké et Bassa;

3- Il n’y aurait pas de crimes généralisés causés par l’Armée Française et néocoloniale Camerounaise;

4- Les Um Nyobé, les Moumié et Autres seraient simplement des victimes des conflits entre les populations camerounaises;

5- M. Hollande François aurait eu tort de reconnaitre les crimes de la France.

Cette odieuse Campagne viserait aussi à faire croire que:

– ce ne sont ni l’armée française, ni l’armée camerounaise qui auraient décimées les populations Bamiléké et Bassa pendant la lutte pour l’indépendance du Cameroun, mais que ces populations se sont massacrées entre elles-mêmes, tout en ajoutant que ce fut également une machination savante des Bamiléké pour arracher les terres du peuple Douala;

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– Tous les massacres signalés et documentés à ce jour « sont du fait des Bassa et des Bamiléké eux-mêmes, qui après leur forfaits seraient désireux de réclamer des réparations faramineuses à la France.

M. BINDZI, devrait se raviser car cette campagne ne pourra pas prospérer. Petit fils de combattant et leader Nationaliste que je suis, je puis l’assurer que le sang de nos grands parents massacrés par les hommes de Semengue et par l’Armée Française ne passera pas par «pertes et profits». Nous veilleront à ce que la mémoire des patriotes camerounais soit respectée. Nous n’admettrons pas cette indécence qui voudrait faire passer les Ouandié, les Ossendé, les Um pour des vulgaires bandits et criminels qu’il était «normal» et «légitimes» de massacrer.

Personne n’a le droit de falsifier la mémoire d’un peuple. La seule vérité aujourd’hui démontrée par tous les chercheurs et les survivants est celle-ci. L’armée coloniale et puis l’armée néocoloniale ont massacré plusieurs centaines de milliers camerounais dans les Régions Bamiléké et Bassa. L’utilisation des armes chimiques par les forces française a été démontrée. Le massacré des derniers combattants nationalistes par les hommes de Semengue s’est intensifiés après les indépendances et ne s’est achevée qu’en janvier 1971 avec la fusillade spectaculaire de Ernest Ouandié et ses lieutenants.

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Le 15 janvier prochain, nous serons à Bafoussam pour la traditionnelle gerbe de fleur sur la tombe de Ouandié. Et nous saisirons cette occasion, pour rappeler, à l’endroit où les hommes d’Ahidjo et de Semengue ont fusillé le Héros Ouandié et ses camarades, que nous veillerons à ce que leurs mémoires ne soient pas salies. La nouvelle Génération s’engage pour ce devoir de mémoire et pour la finalisation de la lutte pour la libération totale du Kamerun.

J’en appelle à tous les patriotes de se mobiliser pour contrer cette odieuse campagne qui vise à assassiner de nouveaux nos martyrs. La 1ère mobilisation doit être sur le Web et dans tous les médias possibles. La stratégie de la phase prochaine sera communiquée.

Cette contre campagne s’appelera « ANKILAV », « Je suis Ernest Ouandié », « Je suis Um Nyobé ».

© Hilaire KAMGA


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