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Titus Edzoa : « Tant que le Code électoral n’est pas amendé, il n’y aura pas d’élections crédibles »

titus edzoa presse670

Titus Edzoa, ex-ministre de l’Enseignement supérieur, dans un article paru dans les colonnes du journal panafricain Jeune Afrique, milite pour la limitation du nombre de mandat du président de la République au Cameroun.

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Titus Edzoa (c) Droits réservés

L’ancien secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, Titus Edzoa, dans cet article, a formulé chez nos confrères de Jeune Afrique dans son N°3079 du 12 au 18 janvier 2020, que son combat ne s’inscrit pas contre Paul Biya : « Je ne combats pas Paul Biya, mais son système de gouvernance ».

L’ancien ministre de la Santé dévoile dans la foulée, ses ambitions politiques, non sans souligner la question de la transition politique au Cameroun. S’agissant de ce dernier cas, il estime « qu’il faut limiter le nombre de mandats du président de la République ». Car selon lui, « Un programme politique doit avoir une date butoir ».

Le chirurgien de formation ne cache pas sa volonté à porter sa candidature à la prochaine élection présidentielle au Cameroun « la prochaine élection a lieu dans six ans. C’est très loin. Si je ne suis pas candidat, cela ne m’empêchera pas d’apporter mon expérience aux autres. D’ici là, il peut y avoir une transition », confie-t-il dans les colonnes du magazine.

En attendant 2025, date du prochain scrutin présidentiel, Titus Edzoa évoque également la présidentielle du 7 octobre 2018, marquée par la réélection de Paul Biya. Selon lui, «il fallait d’abord assurer la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest anglophones ».

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Revenant sur la déclaration du leader du MRC, Maurice Kamto, au lendemain du scrutin, Titus Edzoa pense qu’il s’était « précipité ». « Il s’est proclamé vainqueur au lendemain du scrutin alors qu’il savait ne pas pouvoir disposer des preuves. Je lui aurais conseillé d’attendre », regrette Titus Edzoa. « La priorité de tous devrait être la modification du Code électoral. Tant que celui-ci n’est pas amendé, il n’y aura pas d’élections crédibles », a-t-il argumenté.


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