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Cameroun : Accusé par Jeune Afrique d’être cheville-ouvrière de la tournée de Maurice Kamto en Europe, Ghislain Nokam dément

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Ghislain Nokam a adressé un droit de réponse au magazine panafricain Jeune Afrique dans lequel il dit n’avoir pas d’attache ni avec MRC, encore moins la Brigade Anti-Sardinards.


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Ghislain Nokam (c) Droits réservés 

Dans un article publié le 19 janvier 2020, dans les colonnes de Jeune Afrique, intitulée « La diaspora prépare sa révolution » faisait référence aux préparatifs du voyage du président du MRC, notre confrère présentait Ghislain Nokam comme la cheville ouvrière de cette tournée.

« Le 18 janvier à Cologne (Allemagne), les Brigades anti-sardinards (BAS) d’Europe et d’Amérique du Nord devaient se réunir pour évoquer l’avenir de leur mouvement d’opposition au président Paul Biya. Ces organisations de la diaspora en première ligne de la contestation planifient des opérations depuis la France, Ou Thian Abdoulaye, alias Calibri Calibro, a fondé la première BAS en 2018. Depuis le mouvement a essaimé en Allemagne, au Royaume-Uni (où il est dirigé par Emmanuel Kemta), aux Etats-Unis (avec la « générale » Madi Kom), en Italie, en Suisse, en Belgique et au Canada. Les BAS travaillent notamment avec Robert Waffo Wanto, chef du conseil camerounais de la diaspora, Brice Nitcheu, du Collectif des organisations démocratiques de la diaspora camerounaise, et Mado Sawama, du groupe des amazones de France. Selon nos informations, ces alliés préparent la réception de l’opposant Maurice Kamto en Europe et en Amérique du Nord, en liaison avec Ghislain Nokam, cadre de son parti, le MRC, en France. Kamto est attendu à Paris, le 1er février à Montréal, du 5 au 7, à Toronto le 8 et à Washington du 9 au 11 », pouvait-on lire le magazine.

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Cependant, quelques heures après la parution de l’article de presse sus-indiqué, soit le 20 janvier 2020, Ghislain Nokam a adressé un droit de réponse à Jeune Afrique. Dans ce document arrivé à la rédaction Ghislain Nokam dément toute filiation avec le MRC et la Brigade anti-sardinards et affirme être un membre de la société civile, maire-adjoint de la ville de Touques, près de Deauville en Normandie, en France.

« Il ne fait aucun doute que vous m’avez à tort associé à toutes les autres personnes et entités citées dans votre article dans la mesure où non seulement elles et moi n’entretenons aucun rapport, mais en plus je n’ai jamais eu à rencontrer une de ces personnes citées, dite de la Brigade anti-sardinards (BAS). Je suis un membre de la société civile, maire-adjoint de ma ville, Touques (près de Deauville en Normandie), je n’ai jamais été adhérent d’un parti politique camerounais, je ne suis pas militant du MRC et encore moins membre de ce parti. Vous comprenez dès lors que votre article revêt un caractère hautement diffamatoire à mon endroit. Aussi, en même temps que je vous saurais gré de publier dans les mêmes formes le présent droit de réponse dans votre prochaine parution. Je vous informe de la saisine imminente de la justice française contre votre journal et tout prépose impliquer dans cet acte dénué de professionnalisme », a-t-il écrit.

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Lebledparle.com vous propose ci-dessous, le droit de réponse de Ghislain Nokam à Jeune Afrique

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