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Cameroun : Que devient l’homme qui a tué son codétenu à l’aide d’un tournevis ?

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André Bilouta n’est plus de ce monde pour avoir été arraché à la vie par son co-chambrier alors que les deux se trouvaient en détention à la prison centrale de Kondengui, raconte le N°341 du journal Kalara.

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Image d’un prisonnier (c) Droits réservés

Les informations que livre le journal renseignent que la scène se déroule le 17 juin 2017 entre Bilouta André, défunt et Kamdem Serges.

D’après le ministère public, « Le défunt aurait été brutalement arraché à la vie le 17 juin 2017 par Kamdem Serges », peut-on lire dans le journal de Christophe Bobiokono.

Au Tribunal de grande instance du Mfoundi ce 15 novembre, l’accusé a fait face aux questions du représentant du parquet à l’entame de ses propos.

« Comment un tournevis s’est-il retrouvé dans l’enceinte de la prison centrale de Yaoundé à l’insu des gardiens de prison ?», s’est-il interrogé.

Pour sa défense, il plaide non coupable : « J’ai poliment demandé le passage en vue d’aller récupérer les clés de mon commerce. En vain. Seul un de mes co-chambriers va se lever, tandis que les autres parmi lesquels le défunt, ont continué à barrer l’entrée de notre cellule », soutient Kamdem Serges dans les colonnes de nos confrères.

Suite à cet acte que l’accusé a considéré comme un challenge, il dit avoir a écarté la table reversant au passage le défunt qui à son tour va l’agonir d’injures :« Bilouta André va considérer ce geste comme une provocation. Il va s’en suivre une série d’injures proférées par le défunt à l’endroit du mis en cause. Mais l’altercation, selon l’incriminé va survenir lorsque Bilouta André, va poignarder M. Kamdem Serges au bras à l’aide d’une fourchette », décrit l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire.

Pour approfondir :   Voici les noms des victimes identifiées de l’incendie survenu au complexe culturel Livs à Bastos

Par contre, les autres prisonniers tiennent un discours qui n’est pas aux antipodes de celui de Kamdem même si la partie défense demande un examen encore minutieux des faits.

Au demeurant : « Le conseil de la défense a expliqué aux juges que le geste de son client consistait à effrayer M. Bilouta André. C’est la raison pour laquelle, son client a piqué le tournevis sur le bras du disparu Au final l’avocate a demandé au tribunal de requalifier les faits de meurtre en ceux d’homicide involontaire », indiquent nos confrères.

Le rendez-vous est donc pris le 20 décembre 2019…


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