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Cameroun : Jean de Dieu Momo condamne le libertinage sur Facebook

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Selon Jean de Dieu Momo, Facebook doit être utilisé pour examiner les maux qui minent les sociétés afin d’y trouver de grands remèdes.

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Jean de Dieu Momo (c) Droits réservés

Sur son mur ce mardi 13 aout 2019, Jean de Dieu Momo commence par rappeler l’utilité du réseau social Facebook à ses débuts ; sans doute en 2004 « AVANT FACEBOOK, IL FALLAIT ÉCRIRE DE BONS ARTICLES POUR VOIR FIGURER SA PHOTO DANS LE JOURNAL ET AVOIR DES ANALYSES POINTUES POUR ÊTRE INVITÉ DANS UNE TÉLÉVISION », pose l’avocat international.

La comparaison qui s’en suit est totalement aux antipodes de l’image que revêtait, selon l’observateur, ce média il y quinze ans. La perception a changé.

« Aujourd’hui n’importe qui peut publier n’importe quoi dans Facebook et devenir un Expert en tautologie. N’importe qui peut faire un direct suivi et commenté par des centaines de personnes », regrette cet habitué de la toile.

En simple observateur, le ministre pense que Facebook doit être utilisé à bon escient car il serait une aubaine pour détecter puis étudier les maux qui minent la société afin lui garantir des lendemains meilleurs.

« Facebook est donc un grand village planétaire. Une véritable Démocratie dans laquelle chacun a le pouvoir de dire ce qu’il veut et même d’injurier qui il veut impunément. Au lieu de regarder ce média démocratique du peuple par le peuple et pour le peuple avec mépris, il vaut mieux le prendre au sérieux pour diagnostiquer les maux de notre société et légiférer en conséquence dans l’optique d’apporter plus de bien être à notre peuple qui y exerce la plénitude de sa liberté. Même si ou surtout si cette liberté frise parfois le libertinage », a conclu Jean de Dieu Momo.

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