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Crise Anglophone : Ce que le Cardinal Christian Tumi a dit à Jeune Afrique

Christian Tumi

Depuis plusieurs mois déjà, l’homme de Dieu, le cardinal Christian Tumi tente en vain d’organiser une conférence générale des anglophones pour trouver des pistes de sortie à la crise qui secoue la partie anglophone Cameroun depuis près de 3 ans.

Christian Tumi
Cardinal Christian Tumi (c) Droits réservés

Malgré le silence du président Paul Biya, il reste déterminé à mener à bien la mission qu’il s’est assignée. Âgé de 88 ans, le cardinal Christian Tumi s’est assigné la mission de ramener la paix au Cameroun anglophone.

Selon le journal panafricain Jeune Afrique, « Il veut organiser une réunion consultative pour savoir ce que veulent les anglophones. Un défi difficile à relever d’autant que le gouvernement n’est pas favorable à cette initiative ».

À en croire notre confrère, « le président Paul Biya se méfie de ce prélat dont les opinions tranchées ont souvent critiqué la gouvernance et tancé la longévité du chef de l’État au pouvoir. Les séparatistes ne veulent pas non plus en entendre parler. À leurs yeux, le fédéralisme dont Tumi est un adepte est une fausse bonne idée. L’homme de foi se retrouve ainsi pris entre deux camps antagonistes qui ont choisi l’escalade.

Dans son interview accordé à Jeune Afrique, Christian Tumi certifie que « Nous n’avons pas renoncé »,

« Pendant ce temps, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des affrontements opposent les militaires aux bandes armées séparatistes. Plus de 1 800 civils et combattants anglophones ont été tués en plus de deux ans de conflit, tandis que 302 militaires et forces de l’ordre y ont perdu la vie. Plus de 560 000 personnes ont dû se réfugier au Nigeria voisin ou se déplacer dans d’autres régions du pays », peut-on lire dans le site internet de Jeune Afrique.

Pour approfondir :   Patience Emvoutou : « Calibri n’a jamais mis les pieds au Cameroun »

Dans cette interview, le cardinal Tumi se prononce également sur les autres médiations qui tentent de stopper la spirale meurtrière. Il parle également de la crise sociopolitique consécutive à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, du sort des prisonniers de l’opération anticorruption Épervier et de la modernisation du Cameroun avec ou sans… Paul Biya.


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