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Crise anglophone : Mgr Cornelus Esua Fontem demande à Dieu de pardonner aux sécessionnistes car ils ne savent pas ce qu’ils font

Archeveque

Dans une interview accordée aux colonnes du journal Essingan en Kiosque ce vendredi 28 juin 2019, Mgr Cornelus Esua Fontem relate le film de son enlèvement où il précise que ces jeunes gens agissent sous l’emprise des stupéfiants et les ordres de leur « général ».

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Mgr Cornelius Fotem Esua (c) Droits réservés

Mardi 25 juin 2019, l’archevêque de Bamenda Mgr Cornelus Esua Fontem avait été kidnappé par ses ravisseurs en compagnie de ses collaborateurs alors qu’ils rentraient d’une visite pastorale.

L’homme de Dieu se rappelle la scène de son enlèvement aux moindres détails. C’est effectivement lorsqu’il rentrait d’une visite pastorale qu’il a été enlevé par des hommes armés. Mgr Cornelus Esua Fontem, relate que ses ravisseurs lui ont fait savoir que les routes étaient barrées et qu’elles resteraient ainsi pendant une semaine.

Après leur après donné à manger question de les convaincre à le laisser passer, il leur a fait savoir qu’il avait quitté Bamenda il y avait cinq jours et ses médicaments pris pour le voyage commençaient à maquer. Jusque-là, la réponse était négative.

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Ayant décidé lui-même d’enlever les cinq barricades, il s’est fait avoir par ses ravisseurs à qui il a demandé de s’en prendre à lui-même en lieu et place de son chauffeur.

« Ils estimaient que je n’aurai pas dû toucher à leurs barrières. Ils considèrent cela comme la désobéissance », déclare l’archevêque dans le journal de Marie Robert Eloundou.

L’archevêque de Bamenda poursuit que malgré les multiples raisons qu’il a brandies à ses ravisseurs montrant son impératif à arriver dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest ce mardi soir, le refus a été catégorique pour une simple raison ; « Ils m’ont dit qu’ils ne peuvent pas ainsi me laisser, sans l’ordre du général », révèle-t-il.

« Ce sont des innocents dont l’âge varie entre 20 net 25 ans », fait observer l’ex kidnappé. Pour soutenir le caractère innocent de ces jeunes gens, reconnait en eux les qualités de sociabilité, serviabilité et de gentillesse puisque toute la nuit durant, il a essayé de les ramener à la raison et lui ont même confié qu’ils « n’étaient pas de mauvaises gens », arguant que tous les actes qu’ils posent sont commandités par leur général.

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Il a toutefois constaté qu’ils ne répondent pas trop aux questions et qui, « pour être agressifs comme ils le sont, ils prennent les stupéfiants », déplore-t-il.

Au regard de ce qui précède, l’homme de Dieu a prié le Très Haut de leur pardonner les péchés car « ils ne savent pas ce qu’ils font »


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