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Cameroun : Le Matango trouve terrain fertile au bord du lac municipal à Ebolowa

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Qu’il soit de palme ou de raphia, le « Matango » assure : corne de bœuf, verre, gobelet en bois ou en plastic… la matière utilisée pour le boire importe peu, et c’est chacun qui y va selon son goût.

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Le foyer du Matango à Ebolowa

Très prisé par les populations, « Matango », « Tchapalo » ou « Meyokmelen », le code reste large lorsqu’il s’agit de cette boisson naturelle qui fait courir les mordus au point de voir érigé les points de consommation en véritables clubs où tout se partage, même les informations les plus confidentielles.

A Ebolowa désormais, pas besoin de chercher longtemps le précieux sésame : les rives du lac municipal vous offrent l’opportunité de faire votre choix sur la dizaine de comptoirs installés 1façade marché. Du levé au couché, sans distinction de sexes on y défile, question d’atténuer la chaleur qui sévit ces jours, par curiosité ou par habitude tout simplement.

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Interrogés, certains consommateurs de longue date de ce « bon vin de chez nous », vous vantent ses mérites et ses vertus thérapeutiques, d’autres par contre avouent se retrouver dansl’équipede consommateurs à cause de la conjoncture qui oblige de diminuer les dépenses : « ici, même avec 100 francs, tu trouves ton compte ». Sur la qualité, à chacun son appréciation.

Hier encore, cet espace désert servait de nid aux bestioles rampantes qui seules jouissaient véritablement des bienfaits du lac, mais aujourd’hui la nouvelle trouvaille redonne fière allure à cette façade du lac municipal où l’on peut enfin apercevoir des bancs publics construits il y a longtemps pour permettre aux visiteurs de savourer la splendeur du lac.

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Quoiqu’il en soit, et quel qu’en soient les raisons, valables ou pas, ce sont les marchandes qui se font du beurre dans leur nouvelle boutique entre 2 cocotiers, surtout quand on sait qu’à quelques mètres de là se trouve le stationnement moto de certaines localités. Ce n’est pas ici au bord du lac municipal d’Ebolowa qu’on le déniera : « la vente du « Matango » nourrit aussi son homme.


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