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Cameroun : Les forces de sécurité empêchent Ni John Fru Ndi de faire une accolade à Ayuk Tabe au Tribunal militaire 

ni john fru

Le Chairman du SDF s’est présenté au Tribunal militaire de Yaoundé le 7 mars 2019 pour assister au procès des leaders séparatistes, nous apprend le quotidien La nouvelle Expression dans son édition du 8 mars 2019.


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Ni John Fru Ndi (c) Droits réservés

D’après le journal LNE qui nous relate les faits, l’audience de ce 7 mars a été marquée par la présence de Ni John Fru Ndi, leaders de l’opposition camerounaise. Si cette présence n’a pas provoqué des réactions particulières dans la salle d’audience ; l’accolade que celui-ci a voulu offrir à Ayuk Tabe s’est avérée dangereuse aux yeux des forces de sécurité camerounaises : « La présence du Chairman (du Social Democratic Front) dans la salle d’audience n’a pas suscité d’émoi particulier, l’accolade que ce dernier a voulu donner à Sisiku Ayuk Tabe après le renvoi de l’affaire, a été mal perçue par les forces de sécurité et le Tribunal militaire de Yaoundé. Une opposition qui a provoqué l’ire des avocats de la défense et des proches des prévenus. Résultats de l’embrouille qui s’en est suivie, l’expulsion des familles des accusés et des accusations d’atteinte aux droits des leaders sécessionnistes » raconte le quotidien La Nouvelle Expression (LNE), dans son numéro du 8 mars 2019.

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Le journal note également que l’homme politique n’est pas à sa première apparition au Tribunal militaire de Yaoundé. Il s’y était rendu le 23 mars 2017, cette fois au cours d’une audience relative à l’affaire d’autres leaders anglophones, Félix Agbor Balla et Fontem Neba.   

À propos du procès d’Ayuk Tabe et cie, la prochaine audience a été fixée au 29 mars prochain. Le motif de ce renvoi repose sur, « la composition irrégulière du tribunal », suite aux nominations effectuées le 6 mars 2019 par le Chef de l’État. Le magistrat Michel Mem, qui était à la tête de la collégialité des juges en charge du dossier, a été affecté à Buea. Son remplaçant n’a pas encore pris fonctions. Ayuk Tabe et ses coaccusés sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, notamment terrorisme et sécession.

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