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Hubert Noutchehe, reporter de Canal 2, raconte le cauchemar vécu dans le convoi du Ministre de la Défense attaqué par des Ambazoniens

Hubert Noutchehe

« J’ai souvent effectué des voyages, mais celui-ci a été particulier », a confié ce reporter de Canal 2 international qui faisait partie des hommes de médias qui ont vécu l’attaque du convoi du Ministre de la Défense ce jeudi 12 juillet vers Kumba dans la région du Sud Ouest.


Hubert Noutchehe
Hubert Noutchehe – DR

Comme Grégoire Djarmaila du journal gouvernemental Cameroon-Tribune sorti blessé de cette attaque comme le rapportait Lebledparle.com, Hubert Noutchehe, reporter et preneur d’images à Canal 2 a lui aussi vécu une histoire particulière en tant que reporter, dans la suite du ministre Jeudi.

Au micro de Jean Charles Biyo’o Ella de Radio Siantou à Yaoundé, le reporter de Canal 2 raconte comment il a vécu ce déplacement en aller et retour entre Kumba et Small Ekombe, deux localités du département de la MEME.

« Nous sommes partis de Douala pour Kumba sans soucis. Mais de Kumba pour Small Ekombe on a été brusquement attaqué par des sécessionnistes. Au même moment qu’ils  tiraient l’armée a essayé de riposter. Je crois que pour une fois de toute ma carrière ‘J’ai souvent effectué des voyages’, celui-ci a été particulier. J’étais derrière un pick-up où l’on était 06, dont 04 gars de l’armée, le cameraman du Mindef ( Ministère de la Défense, ndlr) et moi. Subitement les gars se sont mis à tirer à partir des maisons abandonnées. On a quand même réussi a aller là où on allait ( Un camp à Small Ekombe à 7 km de Kumba, sur l’axe Kumba-Ekondo Titi, ndlr) Il y a eu peut-être  02 blessés sur le coup. » Raconte dans un premier temps Hubert Noutchehe à notre confrère de la RTS.

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« Au retour, après une réunion du Ministre qui a fait des heures, ils sont revenus en force. A peine on est sorti du camp, deux minutes après les sécessionnistes ont commencé à tirer. L’armée a riposté avec la dernière énergie. Il y a deux militaires qui ont été touchés. J’ai eu la vie sauve juste parce que je me suis couché carrément à plat. » Poursuit-il.

« Pendant l’échange de tirs, j’ai pensé à ma famille, j’ai pensé à tout, j’étais dépassé. Pour moi c’était plus que ce qu’on vit dans les films.  Les terroristes avaient barricadé la route avec des parpaings et autres. L’armée à cet endroit était obligée de dégager d’abord  pendant que d’autres couvraient. On avait près de 40 voitures avec des militaires bien armés, et je n’arrive pas à comprendre comment ces sécessionnistes ont eu le courage d’attaquer le convoi du ministre. »

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Le reporter aux cotés de l’équipe de Journalistes a ensuite pris la route pour la localité de Batibo passant par Douala toujours dans le convoi du Ministre. Au micro de la RTS, Hubert N. en a profité pour envoyer un message de soutien à l’Armée  « On va essayer de montrer comment nos militaires souffrent au quotidien (grâce aux reportages , ndlr). Quand on ne vit pas cela on ne peut pas comprendre. Je crois qu’il faut beaucoup les encourager,  les remercier pour qu’ils continuent à nous protéger. Moi je crois que, quand on est à Yaoundé on pense que c’est rien dans cette zone. » a-t-il rajouté.


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