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Issa Tchiroma Bakary : « International Crisis Group ne mettra plus ses pieds au Cameroun »

Tchiroma bakary

Le ministre de la communication a fait cette déclaration lors du point de presse du 24 octobre 2017, après la sortie du rapport d’International Crisis Group qui parle d’un péril grave qui guette les régions anglophones du pays.


Tchiroma bakary
Issa Tchiroma Bakary – DR

International Crisis Group, qui a publié le 19 octobre dernier un rapport au sujet de la crise qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.  L’ONG soutient qu’il faut une « réaction urgente » du Président de la République, Paul Biya au risque d’assister à une « insurrection armée ».

Cette sortie de L’ONG basée en Belgique, a suscité la colère du gouvernement à travers son porte-parole, ministre de la communication, Issa Tchiroma Bakary, qui a décidé suspendre les activités d’International Crisis Group au Cameroun après son nouveau rapport.

Le Mincom n’a pas mâché ses mots pour dire « qu’à partir d’aujourd’hui, Souwaps International Crisis Group ne mettra plus ses pieds au Cameroun ». Selon lui, ce document « contient des contre-vérités d’une gravité telle que le gouvernement ne pouvait rester sans voix, face à une agression aussi poignante ».

«…le gouvernement ne pouvait rester sans voix face à une agression aussi poignante. Le gouvernement réfute par conséquent l’entièreté des allégations et rejette totalement autant le rapport de International Crisis Group du 2 août 2017 que celui publié le 19 dernier », a dit le Mincom qui s’indigne a ajoutant que « International Crisis Group s’est livré à un véritable réquisitoire à charge, composé de faits et d’accusations sans aucun fondement, sans le moindre rapport avec la réalité, pour tout dire, de purs ragots, en lieu et place d’un rapport objectif basé sur une observation et une analyse contradictoire de la situation ».

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D’ailleurs,  Issa Tchiroma Bakary croire connaitre les véritables motivations de l’ONG connu comme défenseur des droits de l’Homme qui ne l’est pas selon lui. « Nous avons affaire à une véritable officine de déstabilisation, à la solde des mouvements sécessionnistes et des intérêts inavoués qui ne rêvent que d’installer le chaos dans notre pays », poursuit-il.


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