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Sérail : Les clans se déchirent pour l’après-BIYA, selon Le Popoli

« Hier masquées, ces luttes tendent à devenir si violentes et si visibles qu’il ne sera plus surprenant que des milices entrent en scène pour un règlement de comptes final », analyse le journal satirique.

Etoudi presidence

Dans un article aux allures apocalyptiques partagé sur les réseaux sociaux, Le Popoli analyse le contexte sociopolitique du Cameroun et en arrive à conclure à une éminente fin qui risque d’être surprenante.

Selon le journal, le pays n’est désormais rythmé et animé que par des scandales, la nation qui semble avoir adopté pour norme, « l’immoralité », fait désormais penser aux « dernières heures de règne d’un Mobutu Sesse Seko dans ce qui s’appelait le Zaïre ».

Peut être du pop art de texte

Lire en intégralité l’article de Le Popoli :

SÉRAIL : LES CLANS MULTIPLIENT DES FRAPPES VIOLENTES.

Plus un mois sans qu’un front ne s’ouvre dans la bataille de succession qui secoue le sérail. Il y a justement plus d’une trentaine de jours, le gotha du pétrole voyait deux cadors du milieu, à savoir Adolph moudiki en sa casquette d’administrateur directeur général de la SNH et Ferdinand Ngoh secrétaire général de la présidence de la république et ci-devant Pca , s’affronter en mondovision, pour le contrôle de cette mastodonte stratégique. La tempête s’est à peine essoufflée, que voilà un autre scandale sur les hauteurs de la 7è colline d’Ongola. Celui qui implique le conseiller spécial du président, le contre-amiral Fouda, dans une scabreuse histoire de feymania.

De scandales en scandales, la nation se colore d’immoralité, rappelant les dernières heures de règne d’un Mobutu Sesse Seko dans ce qui s’appelait le Zaïre. A travers le prisme de ces batailles émerge un aspect brutal qui encourage à penser que Paul Biya ne tient plus le gouvernail du navire Cameroun. Hier masquées, ces luttes tendent à devenir si violentes et si visibles qu’il ne sera plus surprenant que des milices entrent en scène pour un règlement de comptes final.

Comment banaliser pareille hypothèse quand des barons aux comptes bancaires bourrées en viennent à s’écharper au vu et au su de tous, alors que le mandataire du pouvoir, bien qu’affaibli est encore assis sur son trône ? Dans cette phase, les luttes féroces au sein du sérail offrent un mobile compréhensible de l‘accumulation des ressources qui a cours au sommet de l’Etat.

Les églises semblent l’avoir compris tôt, qu’elles organisent de façon incessante des cultes œcuméniques pour conjurer le spectre de ce qui se dessine à l’horizon.


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