L’ancien international camerounais a eu gain de cause devant les juges du Conseil national de la communication et fait suspendre le journaliste Serge Sabouang Yen y compris son directeur de publication et le journal.
Dans un communiqué publié ce mercredi 26 avril 2017, le vice-président du Conseil national de la communication ( CNC), Joseph Janvier René Mvoto Ebounou, a porté à la connaissance de l’opinion publique, les sept sentences rendues par l’instance autonome de régulation au terme de sa session du 06 avril 2017. L’un des verdicts porte sur l’affaire Samuel Eto’o fils contre le journal « La Nation d’Afrique ».
On se souvient, au lendemain de la finale de la CAN Gabon 2017 le nom du Camerounais Eto’o Fils était cité sur les réseaux sociaux, dans une affaire de mœurs contre Ali Bongo, Chef de l’Etat du Gabon. «A l’origine de la brouille entre Samuel Eto’o et Ali Bongo qui étaient pourtant de bons amis, des affaires de femmes », rapportaient des médias. « Le requérant par le biais de son avocat, a saisi le Conseil d’une plainte pour atteinte à sa notoriété contre l’organe de presse écrite dénommé « La Nation d’Afrique », suite à la publication de déclaration non fondée, l’impliquant dans des affaires de mœurs et de mésintelligence avec les autorités publiques gabonaises, à l’occasion de son séjour dans ce pays dans le cadre de la finale de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football masculin » peut-on lire dans ce communiqué parvenu à notre rédaction.
Le Cnc a ainsi condamné Serge Sabouang Yen, l’auteur de l’article en le suspendant pour une durée de trois mois de l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun. Son directeur de publication et le journal en cause écopent aussi des suspensions étalées sur la même durée.