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Roland Félix Eyoum : « il sera très compliqué de prouver que Amougou Belinga a pu être commanditaire »

L’acteur politique et militant de l’AFP, a commis une tribune pour donner son explication du motif d’inculpation de Jean Pierre Amougou, actuellement en détention préventive du côté de la prison centrale de Kondengui. Il pense qu’il sera très difficile de démontrer que l’homme d’affaire est est le commanditaire du meurtre de Martinez Zogo.

Amougou Belinga

Lebledparle.com vous propose le texte intégral

Affaire Amougou Belinga: « Complicite De Torture Par Aide ». Qu’est Ce Que Cela Veut Dire?

Jean Pierre Amougou Belinga a finalement été inculpé de « complicité  de torture par aide » et placé  en détention provisoire à la prison principale de Yaoundé  Kondengui pendant que le juge d’instruction militaire se penche sur cette affaire.

En attendant, il est important de passer au peigne fin le motif d’inculpation d’Amougou Belinga. Le mot « par aide » signifie d’office que Amougou Belinga n’était pas présent sur le ou les lieux du crime. Par conséquent,  il n’est pas le meurtrier et n’a pas non plus participé à la filature, à  l’enlèvement et à la torture de Martinez Zogo.

Ce qui met Amougou Belinga en relation avec cette affaire est que certains inculpés déclarent que les ordres sont venus de lui. Même si une telle thèse, largement vendue dans certains médias nationaux et internationaux et surtout dans les réseaux sociaux peut facilement faire l’objet d’inculpation et de privation de liberté, elle sera beaucoup plus compliquée à vendre auprès du juge d’instruction militaire.

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Et même si par extraordinaire l’ordonnance de renvoi du Juge d’instruction Militaire auprès du Tribunal Militaire pour procès public concerne aussi Amougou Belinga, puisque c’est déjà acquis pour les agents de la DGRE, il sera très difficile que Amougou Belinga soit reconnu coupable.

En effet, il est clair au vue des différents chefs d’inculpation que ce sont des agents de la DGRE qui ont torturé  Martinez Zogo, même si certains se défendent de ne l’avoir que torturé  et de l’avoir laissé en vie, ce qui profite largement à Amougou Belinga qui n’aurait à ce niveau rien à voir avec le décès de Martinez Zogo.

Mais comment donc convaincre le Juge d’instruction militaire et par la suite le panel des juges militaires lors du procès qu’un civil puisse donner des ordres aux patrons de la DGRE? C’est justement ce que les patrons de la DGRE auront à expliquer. Et il ne suffira pas seulement de le dire comme tel a été le cas pour permettre l’inculpation de Amougou Belinga, mais il faudra apporter les preuves tangibles et irréfutables.

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Bien évidemment, les avocats très futés d’Amougou Belinga n’auront pas beaucoup de mal à battre en brèche tout ce que ceux qui l’accusent mettront sur la table, et il sera très compliqué que Amougou Belinga soit reconnu coupable de quoi que ce soit pour le meurtre de martinez Zogo, surtout parce que d’office il n’y est pas impliqué directement, mais plutôt il est soupçonné d’être le commanditaire, mais il sera très compliqué de prouver que Amougou Belinga a pu être commanditaire chez les patrons de la DGRE.

Roland Félix Eyoum

 


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