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Jean De Dieu Momo : « Je suis un investisseur politique et donc j’attends le bénéfice »

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Invité à l’émission hebdomadaire Politude sur les ondes de la Crtv le samedi 14 décembre 2019, Jean de Dieu Momo s’est exprimé sur l’actualité politique de l’heure notamment les législatives et municipales 2020, non sans évoquer les causes du rejet de certaines de ses listes par Elecam.

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Jean De Dieu Momo (c) Droits réservés

Pourquoi le rejet de certaines listes du Paddec ?

Interrogé au microphone de la Crtv dans le cadre de l’émission Politude, le président du parti Patriote des démocrates pour le Développement du Cameroun (Paddec) a avoué n’avoir pas rempli toutes les conditions. 

« Je n’ai pas payé le cautionnement. Je reconnais. Nous disposions de 43 millions de Fcfa », déclare le ministre délégué à la Justice. Une somme qui, pour l’avocat international, n’était pas suffisante car il leur aurait fallu « 100 millions de Fcfa » pour être représenté sur toute l’étendue du territoire.

Le membre du G20 a confié à nos confrères que sa formation politique a connu ce désagrément parce qu’il était le seul à payer toutes les cautions de ses militants y compris les taxes, les impôts qui étaient exigés à certains. Vu sous cet angle, la tâche a été très ardue et les conséquences s’en sont suivies.

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L’origine des fonds de Jean de Dieu Momo

Me Jean de Dieu Momo affirme avoir déboursé 43 millions de FCFA pour le processus de dépôt des listes de candidature en vue des élections législatives et municipales du 9 février 2020.

Le journaliste pour sa part, a poussé le bouchon plus loin pour savoir d’où provenaient les fonds du membre du gouvernement qui lui a répondu sans aucune tergiversation : « Ce sont mes propres économies. Un ministre n’est pas riche. J’ai un salaire qui n’atteint pas 1 million de Fcfa » avant d’expliquer : « Lorsque les gens disent que je suis pauvre ça m’amuse beaucoup. Ils oublient que quand j’étais à la Cours pénale internationale, j’avais un salaire mensuel de 20 millions de Fcfa », a-t-il revélé. 

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Etant donné que le contentieux préélectoral est ouvert après publication des listes des partis politiques et candidats à concourir le 9 février 2020, l’homme politique lance un appel à ses candidats afin qu’ils lui apportent un appui financier si jamais, ils voudraient que les listes soient rétablies.

Investir pour attendre un bénéfice

« Je ne fais pas de l’hypocrisie. Je suis un investisseur politique et donc j’attends le bénéfice ». Telle une graine que l’on sème et qu’on espère germer, le président du Paddec investit en politique afin d’avoir un retour favorable notamment grâce au nombre de sièges qu’il convoite à l’Assemblée nationale et dans les mairies.


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