Lebledparle.com, Romain NONO
Dans un communiqué de presse du Secrétaire général du Cameroon people’s party (CPP) publié ce 04 juin, Frankc Essi condamne la « répression » des manifestations du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) le 01 juin dernier par les Forces de l’ordre.
Le samedi 01 juin 2019, des Camerounais ont marché à travers le territoire camerounais, pour demander la libération du leader du MRC Maurice Kamto, ses alliés et près de 200 militants emprisonnés depuis fin janvier, pour avoir manifesté publiquement, contre le gré des autorités.
En marge de ces manifestations, Plus de 350 militants et sympathisants « du MRC ont été arrêtés et sont détenus dans des conditions des plus inquiétantes. »
Selon Franck Essi, « Le CPP condamne cette énième répression ainsi que la violation flagrante et inacceptable des droits fondamentaux de ces citoyens qui sont privés de leurs avocats et de toute autre assistance aux dernières nouvelles »
Il ajoute : « Ce traitement inacceptable des militants/es et citoyens /es ternit sérieusement l’image du Cameroun et souligne s’il en était encore besoin, la nécessité de mettre fin à ce régime liberticide qui étouffe tant les Camerounais / es. »
Le Secrétaire général du CPP réaffirme aux membres du MRC la « solidarité » et les « encouragements dans leur volonté de briser les barrières de la peur » et appelle les militants du parti de Maurice Kamto, à « rester fermes et déterminés pour les libertés »
Depuis le début des marches du 26 janvier dernier –après laquelle Maurice Kamto et ses alliés ont été interpellés, l’on dénombre déjà près de 500 militants, leaders et alliés du MRC dans des geôles à travers le Cameroun. A ceux-là, Frank Essi adresse ce message : « Vous n’êtes pas seuls dans ce combat ! Pour avoir osé exprimer une opinion politique discordante, de nombreuses personnes avant vous ont connu le feu de la répression. De nombreuses personnes ont connu et continuent de connaitre la mort avec pour seul crime, la manifestation pacifique d’une aspiration de liberté contraire au statu quo que nous impose ce régime ».
