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Richard Bona se plaint d’être poursuivi par les «services secrets» camerounais

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Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le célèbre bassiste établi à New-York annonce qu’il réunira son équipe juridique jeudi en vue de préparer sa réponse.

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Richard BONA – DR

Richard Bona donne de la voix. Dans un message publié sur sa page Facebook officielle ce 16 mars, le célèbre bassiste accuse les «services secrets» camerounais d’être à ses trousses, peut être à l’insu de Paul Biya, président de la République, laisse-t-il entendre.

«M. le Président, écrit-il, vous n’êtes peut-être pas au courant. Vos services secrets et votre entourage s’activent sur ma personne ??? Bien, mon comité d’accueil est prêt à recevoir».

«Silencieux dans mon coin depuis mon départ du Cameroun, à jouer ma musique, « vous » êtes venus me chercher en tentant de m’humilier…mais tant que je vivrai. Je parlerai toujours pour les sans voix…faire la politique serait me rabaisser. J’en ferais jamais», affirme le bassiste camerounais considéré comme une référence du jazz contemporain.

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Professeur de musique à la New-York University, Richard Bona s’est illustré ces dernières années par ses prises de position – à distance – sur certaines actualités de son pays d’origine. En fin octobre 2014 déjà, après lui avoir été demandé un visa d’entrée au Cameroun, le musicien avait critiqué la disposition légale refusant la double nationalité au Cameroun, promettant par la suite de ne plus répondre présent aux différentes invitations des autorités lors d’événements culturels au Cameroun.

En décembre 2015, Richard Bona ne s’est pas rendu au Cameroun pour recevoir la médaille d’officier de l’Ordre et de la Valeur, au cours d’une cérémonie initiée et présidée par l’actuel ministre des Arts et de la Culture et à laquelle a pris part un autre artiste convié à cette reconnaissance: Ben Decca.

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Ce début de semaine, des médias en ligne ont attribué au bassiste des propos qu’il aurait tenu dimanche, 13 mars, sur sa page Facebook – que Journalducameroun.com n’a pas pu cependant vérifier –, indiquant que le chef d’Etat camerounais serait «pire que Boko Haram», après le drame de l’hôpital Laquintinie du 12 mars 2016.

« Jeudi je reçois mon équipe juridique, prêt. Il y a l’herbe, maintenant jouons au ballon», écrit Richard Bona sur sa page Facebook officielle ce jeudi, 16 mars; message destiné aux « services secrets » qui s’activeraient sur sa personne.


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