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Revenge Porn: comment la presse française traite de l’affaire Eto’o/Nathalie Koah

Nathalie revenge porn

L’ex-copine de Samuel Eto’o fait la une des plus grands médias français depuis l’interdiction de la publication du livre consacré à son histoire d’amour avec le footballeur.

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Crédit: www.facebook.com/Nathalie-koah-officiel

Nathalie Koah fait partie des personnes les plus présentes dans les médias français depuis environ une semaine. L’ex-copine de Samuel Eto’o a fait le tour des médias hexagonaux les plus sérieux depuis que la justice française a décidé d’interdire la parution de son livre « Revenge Porn », consacrée à la tumultueuse histoire d’amour qu’elle a connue avec l’ancien capitaine des Lions Indomptables.

Le Jour, dans son édition du 23 février 2016, consacre sa grande Une à cette affaire. « Interdiction de Revenge Porn : Nathalie Koah enflamme la presse française », c’est le titre qui barre la Une du quotidien privé. Le journal mentionne que l’ex-compagne de Samuel Eto’o est devant les projecteurs depuis que son ouvrage a été interdit de parution en France.

« Engagée dans une thérapie avec la publication de ‘‘Revenge Porn’’, suite à la suspension de cet ouvrage en France, la voilà en train de développer ce que les marketistes appellent le Personal Branding. A travers les médias français qu’elle parcourt depuis que Samuel Eto’o a demandé de faire interdire ce livre, Nathalie Koah veut se donner une marque personnelle, une marque distinctive, une identité, une image et marquer les esprits. Une démarche qui lui permet de mieux se faire connaitre et plus tard mieux se faire reconnaitre », écrit le tabloïd.

Sur BFM TV, l’une des chaînes d’information en continue les mieux regardées de France, la néo créatrice de mode a déclaré : « C’est toujours difficile de se mettre à nue, mais je partais du principe que j’avais été mise à nue au sens propre pour ne plus devoir cacher quoique ce soit, donc j’ai tout déballé. J’assume le fait d’avoir à un moment entaché mes valeurs pour foncer finalement dans ce monde bling bling qui est un milieu assez complexe surtout pour une jeune fille qui n’a pas assez d’expérience. Peut-être c’est ce trop-plein de vérités qui gêne », a-t-elle dit sur ladite chaîne de télévision.

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Sur les antennes France 24, la jeune femme de 26 ans a déclaré «Je suis meurtrie par le fait d’être à tous les coups réduite au silence alors que je ne veux que rétablir la vérité en racontant ma vie et celle de ceux qui en ont fait partie. Je ne regrette pas cette liaison car c’est elle qui m’a façonnée. C’est en cette position de femme avertie que je voudrais sensibiliser mes jeunes sœurs qui sont dans ce rêve des strass et des paillettes, qui ne posent pas de limite à leur conscience ou à leur corps. Moi j’ai vécu tout ça comme une prison dorée. Ce n’est pas la faute de celui qui m’a mise dans cette prison. C’est également parce que je n’ai pas su dire stop quand il fallait dire stop. Donc vous, ayez le courage lorsque vous vous rendez compte que vous n’êtes plus en accord ou en harmonie avec votre conscience, avec vos valeurs et votre éducation, de dire stop ».

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Dans les colonnes du journal Le Monde, elle a dit regretter cette histoire « Je me tape un peu sur les doigts de n’avoir pas eu plus d’ambitions, de n’avoir pas poursuivi mes études, de n’avoir pas monté mes projets et de rester à la merci d’un homme. Aujourd’hui, je voudrais me remettre sur le droit chemin ».

Le Figaro, lui n’a pas réalisé d’interview avec N. Koah. Le journal de droite a choisi d’exprimer sa position : « Jaloux, l’ancien attaquant du Fc Barcelone s’est vengé en publiant sur Internet en juin 2014 des photos intimes de la jeune femme. Un peu moins de deux ans plus tard, celle qui dénonce un assassinat social raconte sans détours les dessous de cette sombre affaire et la face cachée de l’ancien capitaine des Lions indomptables, véritable homme à femmes », écrit Le Figaro.

Le Jour relaie aussi le commentaire de Nicole Guéran, journaliste à l’hebdomadaire l’Express : « Nous avons lu le livre que Samuel Eto’o a fait interdire. Mais que révèle ce livre censuré par la justice française ? Nathalie Koah raconte l’histoire touchante et naïve d’une femme blessée par l’extraordinaire perversité d’un homme en croulant sous l’argent. L’itinéraire aussi d’une enfant issu de la classe modeste qui n’a pas su résister à l’appel du luxe. Jusqu’à s’en brûler les ailes ».


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