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Paul Biya confie la gestion du Fer de Mbalam à la Sonamines

Barthelemy biya

L’information est contenue dans une correspondance du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh adressée le 25 février 2022 au ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) sur « très haute instruction du chef de l’État ».

Barthelemy biya
Paul Biya (c) Droits réservés

Paul Biya confie la gestion du dossier du projet d’exploitation du fer de Mbalam à la Société nationale des mines (Sonamines). En plus du projet minier, Sonamines, Ferdinand Ngoh Ngoh indique au Minmidt que, « dans le cadre du développement du projet de fer de Mbalam », la présidence de la République confie à la Sonamines « la mise en œuvre des diligences nécessaires pour la constitution du consortium éventuellement avec les sociétés chinoises Yiantian Port, China Railways Corporation Co (CRCC), Metallurgical Construction Corporation (MCC), China Baowu Steel Group, Shanghai Tsingshan Mineral CO Ltd, et le partenaire de Nabeba, pour le développement conjoint du projet de fer de Mbalam/Nabeba », peut-on lire.

L’entreprise dirigée par Serge Hervé Boyogueno sera aussi chargée de « conduire les négociations avec la partie congolaise pour l’exploitation conjointe du fer de Mbalam/Nabeba ».

L’on se souvient que le volet minier du projet de fer de Mbalam est confié à la Sonamines alors qu’une diatribe entre cette entreprise et sa tutelle technique secoue encore le landerneau minier au sujet de l’exploitation de la bauxite des gisements de Ngaoundal et Makan dans la région de l’Adamaoua.

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En effet, le vendredi 18 février 2022, la Sonamines informe le public de la signature d’un mémorandum d’entente (MoU) y relatif avec la China Railways N°5 Engineering Group Co, Ltd (CREC 5).

Un acte que le Minmidt annule le 21 février 2022. Gabriel Dodo Ndoké excipe d’un MoU conclu en violation des dispositions de la circulaire du Premier ministre du 2 mai 2013 portant sur la signature des protocoles d’accord par le gouvernement camerounais. Celui-ci est soupçonné d’entretenir des relations incestueuses avec la Canyon Ressources dont les trois permis de recherche sur ces sites étaient arrivés à expiration en juillet 2021.

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Selon les ententes, et la loi minière au Cameroun, ils ne pouvaient plus être renouvelés. Seulement, l’entreprise australienne avait pris le soin d’engager des pourparlers avec le Minmidt pour un nouveau programme d’activités dont la validation reste attendue en dépit d’une « exclusivité » dont l’entreprise jouit sur les espaces miniers convoités.

Pour rappel, le 29 novembre 2012, l’État Camerounais représenté par le Minmidt d’alors, Emmanuel Bondé, et, CEO de Sundance Ressources et PCA de Cam Iron, Giulio Casello, signe la convention minière d’un coût total de 8,7 milliards de dollars, soit environ 5 065 milliards de FCFA. Tous les engagements pris par la partie australienne semblent ne pas avoir été respectés. 


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