Cette convocation fait suite à des déclarations controversées de Parfait Mbvoum, considérées par le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, comme des faits d’« incitation à la violence et apologie du crime ». Le 10 mars, le préfet avait ordonné à la gendarmerie d’entendre M. Mbvoum sur des propos tenus lors d’un débat télévisé, où il avait notamment qualifié des activistes politiques de « chance pour le Cameroun » et évoqué la possibilité d’un coup d’État.
Après une première audition de plusieurs heures le 13 mars, Parfait Mbvoum avait déjà manqué une seconde convocation pour des raisons de santé. Cette semaine, il était attendu à la gendarmerie à nouveau, mais il a exprimé ses inquiétudes concernant son état de santé. « Physiquement, je suis un peu souffrant. Psychologiquement, ça va. Vendredi, j’étais souffrant, et je le suis encore. J’irai cette semaine si je me sens mieux », a-t-il confié.
L’ancien cadre du SDF a également déclaré que le dossier avait été transmis ailleurs par la gendarmerie, sans qu’il ne sache où.