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Nord-Ouest : Le préfet du Bui accuse les enseignants déserteurs de financer les séparatistes pour maintenir la crise

Par M.V.Z Lebledparle.com, 17 novembre 2021, 5h51 1k Lectures

L’autorité administrative fait ces accusations dans une lettre adressée aux sous-préfets de son unité administrative le 14 n

Dans une déclaration faite dimanche dernier, le préfet du département du Bui dans le Nord-Ouest, Menyong Gilbert Sunday, n’est pas passé par quatre chemins pour accuser les enseignants qui n’ont pas repris service depuis la rentrée scolaire 2021/2022 le 6 septembre dernier, de financer les hommes armés afin de maintenir le « statu quo » dans la région.

A cet effet, l’administrateur civil a demandé aux sous-préfets de son département de lui transmettre dans les plus brefs délais à son bureau, une liste d’enseignants irréguliers dans leurs unités de commandement pour que les sanctions appropriées soient prises à leur encontre.

Pour approfondir : « Ma santé s’est détériorée après avoir été atteint par des tirs de l’Armée », a déclaré le Rev. Voma Simon Montoh, modérateur de la PCC de Ntanfoang-Bali

{source}<blockquote class= »twitter-tweet »><p lang= »en » dir= »ltr »>Bui SDO accuses absentee teachers of collaborating with separatist fighters<br><br>To the recently-installed administrator, teachers who have not resumed duty are collaborating with separatist fighters to maintain the status quo.<br><br>Details below ??<a href= »https://t.co/uNZzrXMERy »>https://t.co/uNZzrXMERy</a></p>— Mimi Mefo Info (@MimiMefoInfo) <a href= »https://twitter.com/MimiMefoInfo/status/1460588277979926529?ref_src=twsrc%5Etfw »>November 16, 2021</a></blockquote> <script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>{/source}

Rappelons que depuis le début de la crise dite anglophone en 2016, bon nombre de citoyens fuient les exactions commises çà et là. Parmi ces déplacés internes, les enseignants de sont pas en reste.

Nombreux sont ceux qui se trouvent dans d’autres régions à la recherche de la paix car les incursions meurtrières dans les combattants séparatistes dans les écoles n’ont pas quitté leur mémoire. Le cas du massacre de 7 élèves à Kumba le samedi 24 octobre 2020.

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Même si la crise continue, le gouvernement invite les enseignants à regagner leurs postes afin d’assurer l’éducation des enfants, perturbée depuis cinq à cause des villes mortes et autres scènes horribles qui sèment la panique et la peur.