Dans un communiqué de presse le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) demande à la secte islamiste Boko Haram de mettre un terme aux violations graves contres les enfants.
L’UNICEF a saisi l’occasion de la libération de plus de 80 jeunes filles de Chibok, au Nigéria, qui avaient été enlevées il y a plus de trois ans par le groupe extrémiste Boko Haram pour lui demander d’arrêter les violations grave contre les enfants. « L’UNICEF appelle Boko Haram à mettre fin à toutes les violations graves contre les enfants, en particulier l’enlèvement d’enfants et les abus sexuels et le mariage forcé de jeunes filles », a déclaré la Représentante par intérim de l’UNICEF au Nigéria, Pernille Ironside.
L’organisme onusien s’est félicitée de la libération de plus de 80 jeunes filles de Chibok. « Cela fait chaud au coeur de savoir que ces jeunes filles retourneront dans leurs familles qui attendaient ce jour. Elles feront face à un long et difficile processus pour reconstruire leur vie après l’horreur et le traumatisme indescriptibles qu’elles ont subis aux mains de Boko Haram », a dit la Représentante de l’UNICEF.
Dans un rapport transmis au Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé au Nigéria, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, exhorte le groupe extrémiste Boko Haram à mettre un terme aux violations graves qu’il continue de commettre contre des enfants.