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Niger, Burkina-Faso, Mali, CEDEAO : Quelle est la puissance des différentes armées ?

Le Niger est plongé dans l’incertitude en ce jeudi 10 août, alors que la question d’une éventuelle intervention militaire de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) demeure en suspens.

Suite au coup d’État qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum et à l’ultimatum fixé par la CEDEAO pour le rétablir dans ses fonctions, les généraux au pouvoir depuis le 26 juillet à Niamey n’ont pas montré de volonté de céder leur position.

Si une intervention militaire de la CEDEAO devait avoir lieu, le Mali et le Burkina Faso, également dirigés par des putschistes, ont déjà annoncé qu’ils se joindraient au Niger dans ce conflit. Voici un aperçu des forces en présence selon les informations de midilibre.fr :

Chez les putschistes au Niger :

Environ 57 000 soldats sont estimés chez les putschistes. Le président Mohamed Bazoum avait prévu de porter l’armée nationale à 50 000 soldats, mais au moment du coup d’État, ils étaient autour de 30 000.
Au Mali :

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L’armée malienne compte environ 21 000 soldats, soutenus par une artillerie comprenant des pièces datant des années 1980 voire 1960.
Au Burkina Faso :

L’armée de terre du Burkina Faso est composée d’environ 6 000 soldats, tandis que son armée de l’air dispose d’une trentaine d’engins légers ou de transport.
Du côté de la CEDEAO :

Le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, possède l’une des armées les plus puissantes du continent, avec environ 200 000 soldats. Il dispose également de nombreux chars et véhicules blindés.
Le Sénégal prévoit de mobiliser 15 000 hommes pour une éventuelle intervention. Son armée de l’air est principalement constituée d’avions de transport.
La Côte d’Ivoire aurait environ 30 000 soldats, équipés de plusieurs centaines de véhicules blindés. Son renforcement dans le domaine de la sécurité a été salué par la France.
La France :

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Malgré sa présence de 1 500 à 2 000 soldats des forces spéciales au Niger et de multiples avertissements, la France a déclaré qu’elle ne prévoyait pas d’intervenir militairement dans cette situation.
La situation demeure tendue, et l’avenir politique et sécuritaire du Niger reste incertain, en attendant de voir quelle direction prendront les événements dans les jours à venir.


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