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Morts des quadruplés à l’Hôpital central de Yaoundé : La jeune mère bredouille se morfond, le personnel sanitaire se dédouane

Centra Yde

Le personnel de l’hôpital central de Yaoundé a nié toute responsabilité sur l’affaire des quadruplés décédés le 13 mai dernier.


Centra Yde
Dr Félix Essiben, (c) capture d’écran

Partie d’une publication sur les réseaux sociaux le 13 mai 2020, l’affaire de la mort des quadruplés à l’hôpital central de Yaoundé a suscité une enquête du média à capitaux privés Canal 2 International qui a diffusé les résultats dans son édition du journal de 19h50 ce 14 mai 2020.

La maman en larmes

C’est une maman toute abattue, désespérée et éplorée qui regrette la mort de ses quadruplés nés prématurés à l’hôpital central de Yaoundé : « J’ai beaucoup souffert avec mon accouchement. Je voulais au moins qu’un enfant reste en vie », déclare-t-elle en sanglots au micro de Canal 2.

Au sujet des clichés diffusés sur la toile et qui faisaient état de sa séquestration par le personnel de la structure hospitalière, la mère des défunts quadruplés lance en larmes : « Ils ont arrivés tout à l’heure dans la nuit. Ils m’ont demandé aux gens d’arrêter les publications ».

Le personnel s’innocente

A en croire le témoignage du Dr Félix Essiben, chef adjoint du service de maternité, la désolation part d’« une détresse respiratoire » car, les bébés « n’arrivaient pas à réagir favorablement malgré l’oxygène qui a été administré ».

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Dès lors, la solution qui s’impose est la couveuse. Malheureusement, celles dont dispose l’HCY sont occupées c’est ainsi que commencent les recherches : « On n’a pas pu avoir de place à l’hôpital gynéco obstétrique de Yaoundé, au CHU encore moins à la Fondation Chantal Biya. Quatre places de couveuses ont été trouvées dans un service de la place », raconte le médecin.

La structure sanitaire privée exige la somme de 100 00 FCFA mais la famille ne dispose pas de cette somme. Entretemps, les nouveau-nés décèdent successivement.

Y a-t-il séquestration/détention ?

Selon le message anonyme diffusé sur les réseaux sociaux le 13 mai, la jeune maman avait été séquestrée par le personnel pour défaut de paiement des frais de chambre et autres soins d’accouchement. Or, pour le directeur de la formation sanitaire publique, la maman y est restée pour besoin de prise en charge postnatale fixée à 48 h selon la règle ici : « Il n’y a pas eu détention. Quand une femme accouche, surtout parce qu’elle a des quadruplés, il faut la garder en observation pendant quarante-huit heures, on est dans le délais. La major a fait a fait son travail. Son travail est de relever des frais à payer. Il y a un service social qui statue de la situation de personne et il revient à moi le directeur, en fonction de la proposition du service social de prendre donc la décision », précise le Pr Pierre Joseph Fouda au microphone de notre confrère.

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De la même source, Lebledparle.com apprend que la famille éprouvée n’a plus déboursé aucun sou de la somme de 54 100 FCFA qu’elle devrait verser à la caisse de l’HCY.


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