Trois hommes, auteurs présumés du viol puis de l’assassinat d’une jeune femme, ont été brûlés vifs dans une communauté indigène de l’Etat du Chiapas, au sud du Mexique, lors d’un lynchage dont une vidéo a ensuite été commercialisée, ont indiqué mercredi les autorités locales.
L’un des trois hommes est mort « sur le lieu des faits« , tandis que les deux autres sont morts deux jours plus tard dans un hôpital à la suite de leurs « brûlures au troisième degré« , ont indiqué les autorités judiciaires dans un communiqué.
Une vidéo impressionnante montre notamment l’un des hommes tomber en arrière le corps en feu. On le voit ensuite agiter les jambes avant de s’immobiliser tandis que le feu se consume.
Ce lynchage est intervenu le 4 juin dans la communauté « Las Ollas », dans la municipalité de San Juan Chamula, une zone majoritairement indigène, après la découverte au bord d’une route du cadavre d’une femme de 24 ans, originaire de la communauté tzotil de Tz’unun.
Trouvés près d’un corps
Selon la presse locale, les trois hommes lynchés avaient été vus se débarrassant du corps près de la route et avaient été capturés alors qu’ils tentaient de fuir.
L’enregistrement a été commercialisé pour 15 pesos (un peu moins d’un euro) notamment à San Cristobal de las Casas, une ville touristique du Chiapas.
Les autorités judiciaires exhortent la population « à ne pas acquérir les vidéos, pour ne pas faire l’apologie du crime » et assurent qu’il y aura des poursuites contre ceux qui les vendent, pour « incitation à la violence ».
Une vidéo atroce
Pour des raisons de ligne éditoriale, la rédaction ne propose pas la vidéo directement dans cet article. On y voit la mort d’un homme en direct, ce qui peut choquer de nombreux lecteurs.
L’enregistrement, qui dure un peu moins de deux minutes a été commercialisé pour 15 pesos (un peu moins d’un euro) notamment à San Cristobal de las Casas, une ville touristique du Chiapas.
Les autorités judiciaires, dans leur communiqué exhortent la population « à ne pas acquérir les vidéos, pour ne pas faire l’apologie du crime » et assurent qu’il y aura des poursuite contre ceux qui les vendent pour « incitation à la violence ».
Source: Rtl.be & figaro.fr
{module articles_international_plus |division}
{jcomments on}