Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Sam Sévérin Ango était invité à ABK radio vendredi 11 octobre 2019. Lors de son passage sur les antennes de cette radio qui émet dans la capitale économique camerounaise, le journaliste n’a pas manqué de faire certaines révélations sur son ex-confrère (journaliste) et ami Cabral Libii, aujourd’hui homme politique.
Le journaliste et ancien porte-parole des candidats Akere Muna et Frankline Ndifor Afanwi à la dernière élection présidentielle au Cameroun n’est pas passé par quatre chemins pour soutenir que Cabral Libii fait partie de la nouvelle opposition que le régime en place utilise pour donner l’impression que tout fonctionne bien.
Revenant sur le grand dialogue national, Luc Ngatcha, présentateur, de l’émission a interrogé son invité sur son absence au Palais des Congrès alors que son ami Cabral y était.
À cette question, Sam Sévérin Ango a souhaité faire la mise au point « Cabral Libii n’est plus mon ami », a-t-il souligné.
Selon lui, l’opposition à laquelle Cabral appartient est une grosse « entourloupe ». Du coup, il voit très mal Cabral Lbii réussir encore à drainer les foules, comme c’était le cas à la dernière présidentielle. « Chacun retrouve véritablement sa place. Le peuple peut désormais faire clairement le distinguo entre les vrais opposants et ceux qui sont là juste pour bénéficier de certains privilèges en dessous de la table », indique-t-il.
Parlant du Grand dialogue national, l’ancien journaliste d’Equinoxe TV formule ces assises n’étaient autre qu’une « mascarade ». Sous ce rapport, il salue l’attitude du bâtonnier Akere Muna qui a claqué la porte de cette grande consultation. « Ne soyez donc pas surpris de ne m’avoir pas aperçu là-bas, parce que les profils comme le mien ne pouvaient pas être associés à ce qui s’apparentait à un grand théâtre », avance-t-il.
De mémoire, Sam Severin Ango sur les antennes de la même radio (ABK) le 21 mars 2019, avait soutenu à cor et à cri que Cabral Libii lui avait promis le poste de numéro deux de ce mouvement, non sans revenir sur le meeting de Cabral à Douala : « Le fameux meeting du stade de la Cité-Sic avant l’élection. C’était là où le pouvoir même de Yaoundé où j’étais a pris peur, de ce que ce monsieur représente un danger. Mais que n’a-t-on pas été déçu de voir que quelqu’un pour qui vous avez cotisé votre argent pour qu’il vienne améliorer vos conditions de vie a choisi plutôt d’améliorer sa propre condition de vie. Avec des immeubles, des voitures. Il change de maison. Maintenant il habite le quartier Bastos. Est-ce que vous comprenez ça ? Est-ce qu’il a rendu compte de l’argent qu’il a reçu, collecté ? De l’argent que j’ai vu des mamans, des benskineurs lui donner ? Est-ce qu’on a une traçabilité ? Je connais des gens même en France dans la diaspora qui l’avait bien reçu là-bas, mais qui deux semaines après ne le prenait plus au téléphone », s’était-il lamenté.
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