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Alain Foka : « Moi je suis journaliste, je ne suis pas militant »

Foka Alain

En vacances dans la capitale économique camerounaise, Alain Foka, journaliste en service à Radio France international (RFI), a profité de son passage dans son pays d’origine pour aborder l’actualité sociopolitique du Cameroun.

Foka Alain
Alain Foka

De passage à ABK Radio, les journalistes de ladite radio qui émet à Douala n’ont pas manqué de lui poser des questions.

Jugé muet sur la question des crises sociopolitiques que traverse le Cameroun, le présentateur du programme à succès Archives d’Afrique indique qu’il n’a pas à choisir un camp : « Je sais que tous les Camerounais enfin ceux qui s’agitent sur les réseaux sociaux voudraient que je parle de ce qui se passe ici. Moi je suis journaliste. Je ne suis pas militant ou autre. Ce qui se passe ici m’attriste évidemment en tant que Camerounais, mais ça ne m’éloigne pas de mon métier de journaliste. Je dis les choses, je dirai toujours les choses, mais prendre parti je n’ai pas envie de prendre parti », a argumenté Alain Foka.

Selon lui, parler de la mal gouvernance au Cameroun n’est pas une nouveauté. C’est un fait connu de tous : « Si on veut que je dise qu’il y a une mauvaise gouvernance on ne m’a pas attendu pour dire cela. C’est un fait, tout le monde le voit. Si on dit que les choses vont mal c’est un fait, tout le monde le voit. Est-ce qu’on a besoin que Foka le dise pour que ça change quelque chose, je ne crois, pas ». L’animateur du Débat africain sur RFI invite plutôt aux acteurs de la scène politique camerounaise d’aller s’affronter sur son plateau : « Maintenant si on veut que les gens débattent je cherche à faire débattre les gens sur mon antenne autant que je peux. Le pays où c’est le plus difficile d’organiser un débat c’est le Cameroun ».

Selon lui les meilleurs journalistes sont au Cameroun et disent déjà les choses mieux que lui et n’ont pas besoin de lui. Lui qui est victime d’attaques sur les réseaux sociaux souhaite qu’ils soient réglementés et ne soient pas un défouloir ni « le lieu où on va faire ses études ». 

Pour approfondir :   Jules Domché : « Le président Paul Biya est le responsable du désastre que nous vivons au Cameroun »

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