Me Richard Tamfu est au cœur des toutes les préoccupations au Cameroun depuis mercredi. L’avocat au Barreau du Cameroun a été physiquement agressés par des hommes en tenu alors qu’il était simplement en plein exercice de son ministère d’avocat. Un acte suffisamment grave et inadmissible dans un Etat de Droit.
En chœur, les acteurs de la Société civile et les défenseurs des droits humains et hommes politiques ont exprimé leur indignation après ce traitement qui a été infligé à la robe noire par des forces de défense et de sécurité.
Dans cette vague d’indignation, le REDHAC estime que le traitement infligé à Me Richard Tamfu relève de la torture et du traitement inhumain et dégradant.
« Les faits Le 27 novembre 2024, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on voit clairement des actes de torture et traitements inhumains et humiliants exercés sur Me Tamfu Richard, avocat au barreau du Cameroun, membre du conseil juridique du REDHAC et membre de la plate-forme de l’Etat de droit au Cameroun. Le Défenseur des Droits Humains et militant de la démocratie est jeté à l’arrière d’un pick-up blanc immatriculé CEMAC, tout en se faisant piétiner par les gendarmes sous le regard impuissant d’une foule médusée. L’on peut entendre des voix venant de cette foule qui s’indignait et criait à l’horreur, face à des gendarmes tortionnaires, sourds et indifférents à la souffrance de leur victime », relate le REDHAC dans une déclaration.
« Le Réseau des Défenseur(e)s des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) et sa Coalition-Pays-Cameroun dénoncent les actes de torture et les traitements inhumains et dégradants exercés à l’encontre des Défenseurs des Droits Humains, les activistes, les journalistes en particulier sur la personne de Me Tamfu Richard, avocat au barreau du Cameroun, membre du conseil juridique du REDHAC et membre de la plate-forme de l’Etat de droit au Cameroun », souligne la structure dirigée par Dr. Maximilienne Ngo Mbe.