Lire-ci-dessous, l’intégralité de sa sortie :
Confronté au désastre politique, économique et social dans lequel il a conduit le Cameroun, le régime BIYA, de manière outrancière, ne s’interdit pas de rêver de sa pérennité. Pour y parvenir, il a élaboré une stratégie à plusieurs détentes.
LA DISQUALIFICATION DES CANDIDATS
Disqualifier les candidats autour desquels pourraient se fédérer le rejet de la dictature, de la pauvreté et de la barbarie, fut l’acte 1er de la stratégie du RDPC. Par une lecture biaisée du code électoral, des communicants à gage ont matraqué l’opinion sur l’impossible candidature de Maurice KAMTO, pendant qu’ATANGA NJI, le Ministre de l’Administration Territoriale, se chargeait de décapiter le PCRN de Cabral LIBII.
Mais cette stratégie a des lacunes. La loi offre des possibilités multiples d’être candidat. L’ayant constaté, le régime BIYA a ressorti de ses tiroirs, son joker, le tribalisme.
L’ENSAUVAGEMENT DE LA VIE POLITIQUE
Face à l’opposition, qui tranquillement déroule son programme, la dictature camerounaise a activé son écran de fumée, le tribalisme, pour brouiller le jeu politique. Des médias – poubelles sont donc mis à contribution, pour animer des grandes messes du Bamileke – Kamto – bashing. Des chroniqueurs de la haine, tels OWONA NGUINI, ELIMBI LOBE, ESSOMBA, NYEMECK… sont sponsorisés et font le tour des plateaux des télévisions de la haine de l’autre, pour animer des messes anti-KAMTO. Parallèlement, une myriade de fantassins sont recrutés et déversés sur les réseaux sociaux afin d’y installer un climat de guerre civile larvée.
Mais la grossièreté de la ficelle, qui contraste avec le caractère raffiné et gracieux de Maurice KAMTO, que les camerounais ont appris à connaître, et surtout leur désir d’avenir, encore plus fort que la haine, ont eu raison de la méchanceté comme programme politique.
POLITIQUEMENT EMASCULE, LE RDPC PRÉPARE UN CHAOS SÉCURITAIRE
Pendant que le RDPC s’emploie à ensauvager le climat politique et social, tranquillement, impassiblement, Maurice KAMTO…
Dans ce contexte, le seul projet qui compte aux yeux de BIYA et ses complices, c’est stopper KAMTO. Tous les péchés d’Israël sont désormais imputables à ce dernier : on lui reproche désormais le temps qu’il fait au Cameroun, comme on lui reproche la liberté de manifester des activistes de la BAS en Occident…
COMBATTRE LA BAS, LE PROJET DU REGIME BIYA POUR LE CAMEROUN : UN ENJEU PERIPHERIQUE, UNE ESCOBARDERIE POLITIQUE
Aux gens sans ambition, des petits combats et aux grands esprits, des grands combats dit l’adage.
L’enfarinage d’un ministre par la Brigade Anti-Sardinard est devenu le SUJET et le PROJET au Cameroun, l’UNIQUE pour le RDPC.
Cette dramatisation d’un acte de violence d’activiste, que des esprits éclairés et même la justice savent distinguer de la violence délictuelle ou criminelle endémique au Cameroun, ne trompe plus personne. Elle nous renseigne néanmoins sur trois choses :
– Les enfarinages de personnalités sont en occident, d’une grande banalité. Mais les stratèges du néant du régime BIYA croient devoir indigéniser la perception de cette démarche activiste, dont ont été victimes quasiment, tous les grands hommes politiques (TRUMP, HOLLANDE, VALLS, FILLON, ROYAL, BAYROU, CHEVENEMENT, MACRON, JOSPIN, SARKOSY…). L’enfarinage est perçu par l’opinion comme une poudre sans balle. Tiré de la tradition du carnaval, c’est essentiellement un moyen d’attirer l’attention sur des revendications qu’on accompagne de la voix. En jetant de la farine blanche, on obtient un joli contraste visuel, une image qui marque les esprits plus que les discours, les hommes politiques étant généralement habillés en costume sombre. Il n’y a donc pas « d’immunité pâtissière » dans les pays dits démocratiques. C’est pourquoi la justice sait bien distinguer ce mode d’expression activiste de la violence classique.
– Elle nous renseigne sur l’intouchabilité et l’irresponsabilité des personnes publiques en dictature. Alors que le Cameroun de Paul BIYA est devenu un condensé de violences de toutes sortes, par un exercice de communication, la BAS est devenue le sujet, l’exutoire, le projet politique.
– Elle nous renseigne sur la stratégie du pourrissement dans l’optique de créer un climat politique délétère qui fera que l’élection présidentielle à venir, ne sera plus une urgence ; sinon, pourquoi le gouvernement RDPC ne va-t-il simplement pas engager une action judiciaire contre les activistes de la BAS en Belgique et surtout contre toutes les formes de violences au Cameroun ? C’est ce qu’on fait quand on est légaliste et démocrate. On ne fait pas une campagne de diffamation et de violence contre un leader de l’opposition totalement étranger à ces évènements. La démarche du régime BIYA procède simplement du banditisme politique.
En réalité, déconcertés par l’impassibilité, le flegme et le stoïcisme de Maurice KAMTO, qui reste très concentré sur la vie et l’avenir des camerounais, les stratèges du néant du régime BIYA sont en panne d’inspiration… Ils finiront par dire que c’est la faute du Président du MRC, si le Cameroun est devenu une calamité politique, économique et sociale.
Mais en attendant, comme les grands hommes s’occupent de grandes choses, Maurice Kamto continuera de s’occuper de l’avenir du Cameroun et des camerounais et il laisse au RDPC sa bagarre avec la BAS, comme tel semble être désormais son COMBAT.
NB : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale de Lebledparle.com