Le Pr. Maurice Kamto dans sa tribune de ce 14 avril 2025, dénonce l’usage de loi. Selon le président du parti Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) la loi est un instrument pour une frange d’imposer la dictature aux populations. C’est pour cela qu’il parle de « cache-sexe de la dictature ». Et ce n’est que cette manière que le peuple sera libre.
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« Sous la dictature, l’invocation de la loi par un citoyen conscient vise avant tout à montrer l’impossibilité du règne de la loi, et, ce faisant, à enlever à la dictature ce bouclier commode derrière lequel il se réfugie sans pour autant y croire. Il faut retirer à la dictature ce cache-sexe de la loi. Car c’est seulement à ce moment-là que les citoyens ordinaires perdent l’illusion que la loi servirait à quelque chose dans le cadre d’une dictature. Ils peuvent alors se décider à conquérir par eux-mêmes leur liberté et leur dignité au lieu d’espérer que celles-ci viennent d’un impossible respect de la légalité par un régime qui vit de l’illégalité permanente. La démonstration de l’inutilité de la loi et de l’absence de l’Etat de droit devient le moteur d’une démarche de rupture et de dé-chaînement des citoyens ainsi que de renaissance de la République. »
Il y a quelque d’amusant avec ce compatriote.
Si on enlève la loi dans un pays, on instaure l’anarchie.
La loi peut être insuffisante, mais elle est un régulateur social nécessaire.
Lorsque ce compatriote a refusé de participer aux élections législatives et communales, il savait en conscience qu’il sera face à la loi. Et que la loi ne va pas changer parce que c’est lui.
La seule manière dé démontrer sa force politique, c’est de réunir les 300 signatures requises pour participer à l’élection présidentielle en indépendant.
Participer sous le couvert d’un autre parti politique, serait tuer ce qui reste du parti qu’il dirige.
Celui qui s’attaque à la loi, malgré ses insuffisances, est un putschiste.
La seule chose que nous avons en commun, c’est le Cameroun, et, ce pays que nous devons défendre au-delà des personnes.
C’est une question sérieuse, d’éducation et de culture politique.