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Doctorat professionnel : pourquoi tant de remous ? Acte 1. (Chronique)

Jacques Fame Ndongo Minesup

Dans une correspondance administrative datant du mois de janvier 2020, le Ministre d’Etat, Ministre de l’enseignement supérieure, Chancelier des ordres académiques, Jacques Fame Ndongo, a demandé au Recteur de l’université de Yaoundé II, Adolphe Minkoa She de faire le point sur le doctorat professionnel dans l’université qu’il dirige. Le journaliste Serge Aimé Bikoi a publié une réflexion le vendredi 21 février 2020 sur ce doctorat professionnel et s’est posé la question de savoir pourquoi il créé tant de remous.


Jacques Fame Ndongo Minesup
Jacques Fame Ndongo – capture photo

Lebledparle.com vous propose l’intégralité du texte.

DOCTORAT PROFESSIONNEL : POURQUOI TANT DE REMOUS ? ACTE 1.

Décidément la question du doctorat professionnel non seulement, fait l’objet de beaucoup de préoccupations de la part des institutionnels, mais fait également couler beaucoup d’encre tant dans les journaux, les chaumières que les réseaux sociaux.

Et si on se posait les bonnes questions, relativement à la correspondance du Ministre d’état, Ministre De l’Enseignement Supérieur du 16 janvier 2020 adressée au Recteur de l’Université de Yaoundé 2, curieusement arrivée le 14 février et en plus, mise dans les réseaux sociaux le jour de sa réception.

Ladite correspondance charrie moult interrogations sur son opportunité, sa finalité, et sa portée symbolique sur nos institutionnels et institutions.

Primo, tous les étudiants concernés se sont-ils acquittés de leurs droits universitaires ? L’ont-ils fait dans les comptes officiels et réguliers de l’université ?

Si tel est le cas, quel est le problème, dès lors que la répartition 35%-65% échappe aux Chefs D’Etablissements, pour relever de la compétence exclusive du Recteur et de l’Agent Comptable, en lien avec la banque ?

Et si à contrario, ces frais ont été déposés dans une autre banque, il devient aisé pour le Recteur de donner le nom de ladite banque, le numéro de compte ainsi que la personne qui le mouvemente, pour cela, il peut aisément faire appel aux étudiants pour une information rapide.

Deuzio, n’est-il pas curieux que ces étudiants, éventuellement victimes d’escroquerie pour avoir été appelé à payer leurs droits universitaires dans un compte irrégulier tel qu’allèguent certains médias, soient restés jusqu’ici aphones ? N’ est-il pas curieux que jusqu’alors ils n’aient pas intenté un procès contre le Doyen d’alors pour escroquerie, mais qu’ils aient assigné plutôt l’Université en justice? Surtout quand on sait que ces étudiants se recrutaient parmi les hauts cadres de l’administration camerounaise. Il faut en parler au moins

Pour approfondir :   Cameroun : L’UPC-MANIDEM se prononce sur le Dialogue national annoncé

Serge Aimé Bikoi

doctorat professionnelle minesup uy2
Correspondance du Minesup au Recteur de l’université de Yaoundé II – DR


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