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Maximilienne Ngo Mbé : « Un citoyen est libre de refuser de voter »

Max Ngo Mbe Rhedac

À quelques encablures du double scrutin local de dimanche prochain, les appels aux boycott connaissent une vitesse de croisière.


Max Ngo Mbe Rhedac
Maximilienne Ngo Mbé (Rhedac) – DR

Dans une publication sur son mur Facebook le vendredi 7 février 2020, la directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) amplifie l’appel au boycott des municipales et législatives du 9 février prochain. « La non-participation en d’autres termes de boycott à une élection est un DROIT. Elle peut se manifester de deux façons, VOTER UN BULLETIN NUL OU BOYCOTTER. Un citoyen est libre de refuser de voter lorsqu’il est convaincu que son vote ne concoure pas à la mise en place des institutions démocratiques capables d’apporter soit individuellement soit collectivement le bien-être », a écrit Maximilienne Ngo Mbé.

Lebledparle.com vous propose l’intégralité du texte.

BOYCOTT OU NON DES ELECTIONS

L’idéal dans une démocratie c’est d’aller aux élections pour choisir librement ses dirigeants. Cela suppose que les règles transparentes ont été consensuelles et inclusives. La Charte Africaine de la Démocratie, des Élections et Gouvernance (CADEG) est très Claire.

La non-participation en d’autres termes de boycott à une élection est un DROIT. Elle peut se manifester de deux façons, VOTER UN BULLETIN NUL OU BOYCOTTER. Un citoyen est libre de refuser de voter lorsqu’il est convaincu que son vote ne concoure pas à la mise en place des institutions démocratiques capables d’apporter soit individuellement soit collectivement le bien-être.

Toutes les thèses opportunistes des grands professeurs et des SOCIÉTÉS CIVILES FRELATÉES qui s’octroient les libertés de toucher aux droits à la nationalité des Camerounais et qui menacent ceux des citoyens qui ne souhaitent pas ou qui font la campagne pour le boycott relèvent du pur griotisme pour un positionnement personnel dans la mangeoire.

Le Cameroun traverse une situation de crise et conflits inédits depuis 2008.

Modification de la Constitution, Emeutes de la faim, à L’Est les coupeurs de route, A l’extrême Nord Boko Haram, la crise sociopolitique dans le NOSO, aucune visibilité sur le recensement des populations, de nombreuses personnes sans actes de naissance, A cela s’ajoutent la RESTRICTION de l’espace CIVIQUE et un code électoral très vicié.

LA SAGESSE SERAIT DE NOUS ARRÊTER ET DE REBONDIR LA TÊTE HAUTE ET NON LA TÊTE SOUS L’EAU.

Je suis habituée aux menaces et autres représailles par les Coucougnoufs du 237 et ses alliés.

Maximilienne Ngo Mbé 

Pour approfondir :   Opinion : Sa Majesté Sokoudjou fait le bilan des élections municipales et législatives 2020

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