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Cameroun : Un fils du Nord demande à Paul Biya de libérer Marafa Hamidou Yaya

Biya Marafa

Hamidou Biao, observateur politique originaire du grand a publié sur son mur Facebook ce week-end deux tribune dans laquelle, il demande la libération du prisonnier de l’opération Epervier Marafa Hamidou Yaya, ancien Minatd et ancien SGPR. Lebledparle.com vous propose l’intégralité des deux tribunes.


Biya Marafa
Paul Biya et Marafa Hamidou Yaya

Libérer Marafa : un danger pour Biya ?

NON ! Au contraire.

Dans l’optique de tempérer et de sortir de la situation sociopolitique délétère et dramatique que traverse notre pays, libérer Marafa est un vecteur majeur d’apaisement de ces tensions. Une opportunité même pour le pays et le président Biya s’il sait s’y prendre.

Biya à raison de se méfier de Marafa. A mon avis, il se perds dans des conjectures émotions politique qui engendre rancœur et méfiance envers Marafa. Attitude épidermique et fondées. Mais, j’ai toujours soutenu que Biya souffre d’un manque de connaissance profonde psychologique de ses Compatriotes.

En effet, dans une suite de posts intitulés : « De la philosophie politique », j’exposais cette ignorance en soulignant de manière anthropologique les caractères des Peuples du Grand Ouest que sont les Bamilekés et les anglophones. J’y soutenais que les Bamilekés et les Anglophones sont des êtres téméraires, bornés, déterminés et farouches dans les entreprises de longue haleine, prêt à faire le sacrifice suprême pour défendre leur cause. Aujourd’hui Kamto est libre. Les leaders Anglophones risque d’être libérés à si on veut résoudre la crise anglophone.

De la manière, la méconnaissance de Biya du caractère peul ne l’aide à avoir une vision lucide du cas Marafa.

En effet, après s’être répandu en dénonciations du régime Biya dans ses lettres et livres, Marafa s’est ainsi soulagé et a évacué sa rancœur envers Biya. Aujourd’hui c’est homme, certes mortifié, mais surtout un homme qui a retrouvé sa lucidité de peul.

Aujourd’hui Marafa n’est plus ce fier homme des premiers jours en prison. Il a retrouvé raison. Ses ambitions politiques et aversion envers Biya ont perdu leur ardeur viscérale à s’opposer à Biya.

Si on se penche sur la psychologie Peule, on verra que celui-ci est d’une résilience subliminale et d’une raison clairvoyante. Certes, le peul a une rancune éternelle, mais il sait la maitriser quand la raison l’impose aussi longtemps que possible. C’est dans cette situation psychologique que se trouve Marafa. En conséquence, il ne saurait constituer un danger pour Biya, d’autant plus qu’il est imbu d’être un homme d’État.

Cette intuition psychologique personnelle sur Marafa me pousse à militer pour sa libération le plutôt possible. Il ne représente ni un danger pour Biya, ni pour le pays.

L’âne de la République

Deuxième publication

Libérer Marafa ne saurait faire l’objet d’arrière-pensées politiciens machiavéliques de la part des caïds du régime, et plus encore de la part du Président Biya, si réellement tous veulent que le Cameroun s’apaise et que nous repartions sur des nouvelles bases tournées vers une dynamique d’évolution sociopolitiques pacifique de notre beau pays. Libérer Marafa est susceptible de donner cette impulsion nouvelle, car des cœurs s’apaiseront, des esprits s’ouvriront à des pensées positives et volontaires à même éveiller une dynamique de pratique politique civilisé et sereine.

Certains caïds du régime, qui profitent des bienfaits de ses bienfaits, perçoivent Marafa comme un danger politique. Ils ont raison. Et comme ils ne tiennent pas à être écartés de la mangeoire, ils se murent dans un silence complice et égoïste.

Le président Biya, de rancœur et motivé par une prévenance paranoïaque, voit en Marafa un danger. Ne se leurre-t-il pas ?

Marafa, rumine sans doute une rancœur et a des ambitions politiques. Mais, en homme d’État aguerri et conscient du rôle qu’il peut jouer pour apaiser la situation sociopolitique tendue que subie notre pays, il sait et saura se contenir s’il est libéré. Libre, il ne va pas se lancer dans une vaine guerre de vengeance qui risque d’exaspérer les tensions ethniques et politiques. Au contraire, en homme de raison et homme d’État, il s’appliquera à défendre ou à protéger le président Biya.

Je continue donc à soutenir que libérer Marafa est une bonne chose pour le pays et contribuera à atténuer les tensions sociopolitiques.

Je ne parle en érudit de la politique. Je laisse s’exprimer tout juste mes sentiments de peul en m’imaginant dans la situation actuelle de Marafa.

Please, free Marafa Mister Président.

L’âne de La République

Pour approfondir :   [Tribune] Foncier et lutte des communautés

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