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Point de vue : Armand Okol répond à Armand Noutack : « Cet amuseur verse dans des affirmations gratuites »

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Le directeur de Cabinet de Cabral Libii a répondu ce lundi à l’un ses anciens camarades du mouvemement 11 millions de citoyens. Ce dernier, Armand Noutack II s’est lancé depuis quelques semaines dans une série d’attaques contre Cabral Libii et Armand Okol

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Armand Okol (c) Droits réservés

Chronique : Ce lundi, le sieur Armand Noutack II a publié sur la toile un pamphlet dédié à ma modeste personne. Deux attitudes s’offraient alors : (1) ignorer les âneries qu’il débite depuis le lendemain de l’élection présidentielle (2) démonter ses balivernes avec force de détails. J’ai opté pour la deuxième. Car à force de se taire, ça ressemble à de la lâcheté.

Rappelons d’entrée de jeu qu’il était jusqu’à un passé récent le Coordonnateur régional du Mouvement Onze Millions de Citoyens de l’Ouest. Il était disais-je, car à l’issue d’un conclave tenu il y’a un peu plus d’une semaine, lui qui n’a pas arrêté de brailler sur les réseaux sociaux quant à son souhait (légitime) de challenger le leader à la Coordination nationale, a été battu à plate couture lors de l’élection pour la mise sur pied d’un bureau régional provisoire. Il n’a alors récolté que sa seule voix à lui, à l’occasion de ce mini scrutin qui, faut-il le préciser a eu lieu dans sa ville de résidence, Bafoussam : « la grenouille qui se croyait hippopotame ».

Précisons aussi que ce mauvais perdant moins d’une semaine après cette déculottée élective est allé, la queue entre les jambes supplier, je voulais dire implorer la cooptation comme responsable régional du parti avec lequel le Mouvement Onze Millions de Citoyens est encore officiellement en alliance.

D’ailleurs nul ne peut blâmer une telle démarche, sachant pour paraphraser l’adage : « jamais un sans deux “il aurait à n’en point douter subi une autre raclée s’il avait été contraint à se soumettre à une autre compétition électorale pour être à tout prix ‘régional’. Surtout qu’il semble avoir décidément pris goût de cette appellation à bien y voir, pourtant il prend le vilain plaisir de railler les fonctions politiques des autres.

C’est d’ailleurs cette tentative maladroite de dérision qui a constitué l’angle d’attaque de la bile qu’il a essayé de déverser sur mon humble personne. Selon lui, parler d’un Directeur de Cabinet pour un leader et non moins ancien candidat à l’élection présidentielle relève du jamais vu dans l’histoire. J’appelle ça de l’ignorance caractérisée, je dirais mieux, une méconnaissance chronique aggravée des principes de base de l’ossature de l’équipe restreinte d’un acteur politique ayant l’étoffe de leader. Il n’y’a pourtant pas de honte à solliciter des éclairages lorsqu’on est inculte.

Pour la gouverne de ce looser qui campait jour et nuit sur ma page Facebook jusqu’à la semaine dernière avant que je ne le bloque pour propos tribalistes répétitifs, un Directeur de Cabinet pour une personnalité politique et publique de la trempe de Cabral Libii est à la fois une reconnaissance et un privilège pour la forme comme pour le fond.

D’abord reconnaissance et privilège, car un homme rigoureux et exigeant comme le leader du Mouvement Onze Millions de Citoyens ne peut désigner à une telle responsabilité qu’une personne compétente, polyvalente, sociale, sociable et pour le moins loyale. Ce doit être aussi une personne qui a une assez bonne connaissance de l’environnement dans lequel on évolue, qu’on aura véritablement vue à l’œuvre, tout au moins valeureux dont on est persuadé de la pertinence en tous points de vue. Bref c’est quelqu’un en qui on a une totale confiance.

Dans le fond et la forme, le Directeur de Cabinet d’un leader qui a une emprise nationale et un rayonnement international comme celui pour qui je suis au service : aménage l’agenda (et Dieu seul sait l’immensité de cette tâche pour cette valeur tant sollicitée par les compatriotes d’ici et d’ailleurs), prépare les dossiers des coordinations ou des alliés en accord avec le secrétariat général, gère les rendez-vous, va le représenter parfois lorsque les sollicitations coïncident, planifie les audiences en accord avec le secrétaire particulier reçoit si nécessaire, bref joue le rôle de bras séculier.

Il faut passer 48 h seulement aux côtés de cette icône pour avoir une petite idée ce qu’il représente réellement aux yeux de ses compatriotes. C’est l’occasion de rappeler à ce fourbe que ses calomnies à répétition comme celles de ceux dont il a rejoint la bande de détracteurs de la toile n’ont eu pour effet boomerang que de le rendre davantage populaire. Passons !

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Ce désormais ancien du Mouvement auquel j’appartiens tente honteusement de nier avoir fait des courbettes pour être désigné en son temps Coordonnateur régional de l’Ouest. Seulement, lui si enclin très souvent à brandir à tout va les captures d’écran comme éléments de preuves dit détenir jusqu’à date les conversations sur Messenger, mais ne les publie pas. En fait, la vérité est toute autre et saute à l’œil sur ces photos qui datent du 01er juillet 2017 où on le voit tellement fasciné d’être à nos côtés qu’il va d’ailleurs personnellement solliciter que sa femme pause avec le leader et moi (photo numéro 2) en lui disant, je m’en souviens comme si c’était hier : ‘tu as là le futur Président de la République et probablement son futur DCC’. Aujourd’hui, c’est ce Tintin (trop de familiarité engendre le mépris) qui a pris du poil de la bête pour nous vilipender sans vergogne.

D’ailleurs il croît être devenu tellement important aujourd’hui qu’il oublie qu’à cette époque il ne tarissait pas d’éloges à l’endroit du leader et moi nous qualifiant de fines fleurs du journalisme au Cameroun, des modèles pour les jeunes, et combien il se sentait privilégié de cheminer à nos côtés. La preuve, il déclare lui-même dans son poste d’hier s’adressant à moi : ‘tu ignores que moi et ma compagne avions abandonné notre fille de 4 mois toute la journée pour vous suivre à Dschang dans mon petit véhicule et retourner à Bafoussam à 22 h ? Petit menteur !’ Abandonner un nourrisson pour suivre comme un mouton de Panurge des gens qui ne représentent et ne valent rien, ça il faut vraiment le faire. C’est qui le menteur à la fin ?

En passant on ne dit pas ‘moi et ma femme’, mais plutôt ‘ma femme et moi’, tout comme les premières lettres des noms sont en majuscule : donc au lieu de Bafoussam c’est Bafoussam. Mbap !

Au cas où il voudra continuer à nier comme à son habitude que ce jour-là et les jours d’après il nous considérait comme ses idoles, je convoquerai l’arbitrage du Coordonnateur national du Pool Mobilisation du Mouvement Onze Millions de Citoyens Eric Kennedy Foyet, par ailleurs un de ses proches parents qui pourra confirmer également que c’est grâce à ma modeste personne, et ce sur sa recommandation que le bonhomme a été fait Coordonnateur régional de l’Ouest. Les temps changent vraiment, les individus aussi !

Dans une gymnastique intellectuelle boiteuse et une contradiction légendaire, ce type qui reconnaît pourtant insidieusement plus haut que Dschang nous a depuis toujours semblé stratégiquement important se confond dans une diatribe pour vouloir faire croire que pendant la campagne électorale j’ai essayé de détourner le cortège de Bafoussam.

La vérité se trouve ailleurs. Pour bien la saisir, il faut remonter à notre toute première descente à l’Ouest, le 1er juillet 2017. Nous sommes arrivés à Bafoussam dans les encablures de 11 h. Première curiosité cet activiste des réseaux sociaux qui annonçait l’apothéose à Bafoussam n’avait en tout et pour tout sensibilisé que son épouse et un de ses amis en lunette sur les photos, un sympathisant qu’on n’a plus jamais vu d’ailleurs. Plus ennuyeux encore, lorsque nous sommes descendus dans les artères, sa seule préoccupation était celle de se coller au bras de Cabral LIBII comme une sangsue pour donner l’illusion d’une grande proximité aux vaillantes populations de cette ville de mon enfance (scolarisé à l’école publique de Ndiendam) au lieu de se concentrer à l’essentiel : sensibiliser à s’inscrire sur les listes électorales.

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C’est dans cette ambiance devenue assez lourde qu’on a vue débarquer un groupe de jeunes dont l’enthousiasme était fort perceptible venu à l’improviste de Dschang avec à leur tête la dynamique gracias supremo. Sensible à cette spontanéité, le leader sans se faire prier va accepter séance tenante d’aller sur-le-champ à Dschang. Nous sommes alors dans les environs de 15 h. Craignant qu’il ne se fasse voler la vedette de ‘régional’ par un de ces étudiants, notre bonhomme va alors embarquer sa femme dans ce voyage qui n’était pas prévu. Sa crainte s’est d’ailleurs avérée, car pour une invitation spontanée, la tête de file de Dschang avait dans un temps record mobilisé près d’une trentaine de jeunes, et avait réussi à nous insérer on ne sait trop comment dans une activité à laquelle prenait part la Miss Comica dans le chef-lieu de la Menoua.

Le dynamisme de cette jeune équipe forçait admiration tant et si bien qu’on a finalement passé plus de temps à Dschang qu’à Bafoussam, car nous sommes finalement partis de là vers 23 h. C’est d’ailleurs la même logique qui a prévalu pendant la période de campagne où il fallait en permanence faire des arbitrages. Ce que le prestidigitateur de Bafoussam ne dit pas c’est que non seulement le meeting de Dschang qui a eu lieu dans les encablures de 23 h a réuni 5 fois plus de monde que lors de la simple caravane du chef-lieu même de la région de l’Ouest, mais encore, qu’il a détourné une partie des fonds de campagne destinée à l’équipe départementale de la Menoua. Toute honte bue !

Le comédien avec le talent en moins, invente ensuite une histoire sans tête ni queue selon laquelle le leader a été critique à mon endroit quant à la marche du Mouvement à l’Est du pays. Pure affabulation. Car bien qu’étant originaire de cette région qui m’est si chère, j’ai depuis la genèse eu des responsabilités de portée nationale. C’est pour cela que je peux avoir la prétention d’affirmer que le maillage territorial national qui a d’abord la marque et la griffe du leader a aussi certes à une dimension moindre que la sienne, un peu du mien. Du coup, je cesse d’appartenir à une région particulière. Eh oui, mon cher, dans toutes les organisations du monde il existe une hiérarchie, c’est comme ça, c’est Dieu qui veut que ce soit ainsi.

Croyant donner un zeste de teneur à son gribouillis de texte, cet amuseur verse dans des affirmations gratuites et dénuées de tout fondement, prétextant que j’ai effectué des voyages à Douala au compte du Mouvement dit-il à coup de 50, 75, 300 milles FCFA. Non seulement c’est un tissu de mensonges à moins de présenter un de ces quatre le moindre élément de preuve pour étayer cette accusation, mais à supposer même que ce fût le cas, qu’est-ce que ça représente à proprement parler 300 mille CFA pour une personne en mission dans la capitale économique, surtout pour moi qui ai souvent séjourné une semaine voire plus là-bas, dont certains voyages se sont effectués par vols lorsque l’urgence est signalée ?

Enfin ce personnage déloyal a le toupet de remettre en cause mon parcours professionnel de journaliste non sans me demander ma profession actuelle. Pour ce qui est du métier que j’ai pratiqué 12 ans sans discontinuer je laisse le soin à chacun de se faire son appréciation (on ne peut pas être au balcon et se voir passer dans la rue). Quant à ma profession actuelle : j’offre mes services comme consultant priver grâce à ma triple formation sanctionnée par des diplômes : journalisme, Communication, foresterie.

Pour le reste, rien à cirer avec un petit esprit sans personnalité aucune, en quête de popularité et de notoriété, au cerveau de moineau.


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