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Point de vue : Après l’« échec » de la journée d’adhésions au MRC, Wilfried Ekanga s’en prend à un « gang de malfrats »

Ekanga Claude Wilfried

Dans un poème publié ce lundi 04 mars 2019, Wilfried Ekanga qualifie les autorités camerounaises  de « gang de malfrats » après des intimidations policières qui ont empêché dimanche le bon déroulement de la deuxième journée de campagne d’« adhésions massives » à son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), dans plusieurs villes du pays.

Ekanga Claude Wilfried
Wilfried Claude Ekanga – (c) DR

Je vous l’avais bien dit

LE GANG DE MALFRATS

 

Observe-les : c’est un gang de malfrats

Une clique d’individus douteux sans foi ni loi

Ils n’ont servi à rien depuis que le monde est né

Et ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer

 

C’est un puissant gang de malfrats

Ils ne sont importants et utiles qu’à eux-mêmes

La bêtise et les faux honneurs sont leur domaine

Ils ne représentent ni le peuple, ni ses idées, ni son rêve

Ils ressemblent à de vieux troncs d’arbre qui ont perdu leur sève

 

Ils nous ont interdit des marches pacifiques et ont tiré

Ils nous ont interdit des réunions privées

A présent ils empêchent aussi nos journées d’adhésions

Car le travail du malfrat est d’entraîner le monde à la perdition

 

Pour approfondir :   Aide à la lutte contre le coronavirus : Le FMI renvoie à nouveau l’examen du dossier du Cameroun

Ils sont comme des mères indignes ayant abandonné leurs enfants

Comme des pères sans humanité ayant violé leurs filles

L’espace d’un instant il donne l’illusion de penser à vous

Mais un malfrat reste un malfrat. et puis c’est tout

 

Ne vous occupez donc pas de ce qu’ils font

L’essence des gens nuisibles est de ne rien produire de bon

L’homme juste ne commente pas la cagoule du braqueur

Son unique souci reste l’intégrité de sa demeure

 

C’est un gang de malfrats, ne l’oublie pas

Ne relâche pas ton attention, quoiqu’il en soit

Les instructions sont claires : « reste éveillé ! »

Ils sont trop idiots pour que tu te laisses bêtement piéger

 

Des seconds rôles au premier cheval

Du laveur de pieds à l’acteur principal

Ce sont des malfrats du Number One jusqu’au dernier

Voilà ce que tu dois retenir ; le reste n’est que futilité

 

Pour approfondir :   Christian Djoko : « L’histoire du riz de brolli est aussi le miroir d’une société camerounaise quelques fois poreuse à la rumeur »

C’est un feuilleton de longue haleine

Mais le malfrat en chef ne s’en sortira pas

Peu importe le temps que ça prendra

Il finira par purger sa peine

 

Il ne le sait pas encore, ou fait semblant de l’ignorer

Car c’est un gang de cambrioleurs expérimentés

Convaincus qu’avec le temps, nous finirons par abandonner

Il seront surpris de constater, que nous n’entendons rien lâcher

 

Et bientôt, l’histoire de ce gang des malfrats

Commencera par : « Il était une fois »

 

Claude Wilfried Ekanga Ekanga

( Le Cartel )

 


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