in

Les manifestations du 26 janvier 2019 sont une : « grave atteinte au prestige de la République » (Chronique)

Bedzigui celestin

Le Cameroun est secoué ces derniers temps par des sujets politiques à l’instar des manifestations du MRC du 26 janvier dernier et aussi la résurgence du tribalisme dans l’espace public. Dans un tel contexte, il y a manipulation de l’information et de l’opinion publique. C’est dans cet optique que le Président du parti de l’alliance libérale (PAL) estime rejette le tort à Maurice Kamto et le MRC. Ci-dessous, l’intégralité de la chronique.


Bedzigui celestin
Célestin Bedzigui – capture photo

FAUSSE BALANCE ET DÉSINFORMATION

Pour justifier les actes graves commis dans les ambassades du Cameroun la semaine dernière, certains mettent en balance d’une part, les tirs de gaz lacrymogène, des canons à eau, des  » flash balles » dont l’usage est admis même en Occident et vient même d’être entériné à l »Assemblée Nationale Française pour contenir des manifestations et d’autre part, le sac des ambassades accompagné de la profanation des symboles de la République.

Il ne saurait s’agir dans ces deux cas des mêmes repères ou domaines de définition tant du point de vue de la portée politique que de la désacralisation symbolique.

Le débat n’a donc pas lieu d’être sur ce sujet car, contrairement aux propos de certains et conformément â la mise au point du Ministre Sadi, il n’y a pas eu tirs à balles réelles par les forces de l’ordre au cours des manifestations du MRC ; celles-là tuent…et nous l’avons bien vu avec les « six morts  » de Bamenda en 1990.

Pour approfondir :   Poème : Charlotte Dipanda condamne le tribalisme et les tueries au Cameroun

Arrêtons donc d’entretenir la confusion et la désinformation. Que les inspirateurs de ces actes criminels à la tête de la liste desquels vient Maurice Kamto, reconnaissent devant les Kamers qu’il y a eu, de leur fait, grave atteinte au prestige de la République.

Leurs excuses qui logiquement suivraient pourraient alors être acceptées par les Camerounais.

C’est la seule voie pour le retour à un climat apaisé des cœurs dont le Cameroun a besoin en ce moment pour éloigner les démons qui pointent leurs cornes dans l’esprit des ethno-fascistes de tous bords qui pullulent dans notre pays. Ne leur en déplaisent…. la guerre qu’ils appellent de tout leur vœux n’aura pas lieu.

COMPLEMENT : MA RÉPONSE À CERTAINS INTERNAUTES RÉAGISSANT À MON POST

Agathe Tcheuffa, Delmas Tsafack Sergeo Nokam Talom Alains Guifo, Chers amis, j’aligne à dessein vos patronymes pour souligner que, vous avez réagi à mon post avec tous le même ton à charge lorsqu’ il n’est pas accusateur ou insultant… Voilà le problème que les gens dont vous partagez l’origine du patronyme et vous-même créent peut-être sans le savoir en ce moment au Cameroun â savoir s’enfermer dans une logique négative grégaire qui fait qu’avec le temps, ils sont l’objet d’un rejet et d’une répulsion dans l’esprit des Kamer… Et cela leur est très dommageable aujourd’hui et pourra l’être davantage demain si la machine infernale avec laquelle vous jouez prendra feu comme votre agressivité le suggère. Et ce sera très regrettable car les 14% obtenu par Kamto rendent bien compte de ce qu’il ne s’agit que d’une minorité victime du mirage de l’éparpillement qui a fait croire faussement que c’était une majorité et de plus et comme le disait Momo et Fotso Victor à la télé ces temps derniers, qui perdra le plus si un jour la guerre éclatait dans ce pays et que chacun serait contraint de se retirer dans son territoire d’origine comme le pensent certains ethno-fascistes.

Pour approfondir :   Parquet général : Le tout premier Procureur général près le Tribunal criminel spécial est mort ! 

Chef Beti marié depuis 40 ans à une Bandjoun, je ne peux donc que ressentir plus que certains le grave risque et les conséquences qu’encourt notre pays et vous convie à plus de lucidité. Que Dieu protège le Cameroun…


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Camus Mimb

Martin Camus Mimb écrit aux Camerounais : « Cette foule qui ne sait pas faire mère poule… »

Martin Camus Mimb

Martin Camus Mimb : « Nous ne pouvons pas être pris en otage par des débats nauséeux sur la suprématie de deux ou trois tribus »