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CRTV : laissez les choses des filles aux « filles » !

Duo féminin pour commenter la finale du Cameroun 2016: Evelyne Essomba et Gwladys Tatah, consultant: Michel Kaham

Ce pays… Il est 15h30min. A peine rentré de l’église (qui a duré une éternité, ne me demandez surtout pas pourquoi), j’allume mon vieil écran avec beaucoup d’enthousiasme. La coupe du Cameroun atteint son acmé ce jour!


Duo féminin pour commenter la finale du Cameroun 2016: Evelyne Essomba et Gwladys Tatah, consultant: Michel Kaham
Le Duo féminin pour commenter la finale du Cameroun 2016: Evelyne Essomba (gauche) et Gwladys Tatah (Droite), consultant: Michel Kaham (Centre) – DR

Très rapidement, mon engouement s’estompe. Je suis stupéfait. Que se passe-t-il à la télévision nationale? Eh bien, c’est l’hécatombe!!! Je croyais avoir vu le pire sur cette chaine mais là, ils m’ont montré qu’ils ont encore de la ressource.

Je me suis, naturellement, posé mille et une questions: quel était l’objectif visé? Était-ce une démonstration de force de la part de la Direction de l’Information Télé? Ou alors un 8 mars célébré avant le temps? Personnellement, je n’ai rien contre ces brillantes journalistes qui nous ont déjà fait étalage de tout leur talent sur d’autres tribunes. Seulement, s’il fallait s’en tenir à la féminisation à tout prix et à tous les prix de l’équipe, j’ose croire que le Service des Sports regorge des talents en la matière : Madeleine Soppi Kotto, Edith Virginie Mbock, Larai Salamatou, Monique Félicité Tjouen… Vous voyez, la liste est longue.

Pour approfondir :   Pascal Mebe Abah pour l’éternité !

Et dire que le seul journaliste spécialiste des questions sportives a été envoyé…à la main courante! Résultat des courses: les commentaires étaient d’une nullité (aucune maîtrise du jargon, balbutiements à répétition, ton ronflant. La vice-présidente de l’Union de la Presse Francophone (UPF) est allée jusqu’à confondre le corner au coup franc! (OMG!). Associées à tout cela: la laideur du match qui ne s’est animé qu’à la fin – tout comme l’année dernière, d’ailleurs. C’est probablement un gage de « stabilité » dont nous sommes si fiers au pays.

Côté technique alors…CATASTROPHE! J’ai failli en vouloir à mon distributeur d’images. J’ai même tiré à boulets rouges sur mon vieil écran à tube cathodique dont la dernière visite technique remonte à… (vous aimez trop les détails, passons!). Mais après avoir fait un tour dans le quartier, je me suis rendu compte que la supercherie était générale. QUELLE IMAGE! Décidément, la Haute Définition ce n’est pas pour nous. J’ai eu du mal à apprécier la beauté et les contours d’un stade qu’on vient juste de rénover à coup de milliards. N’était- ce pas là l’occasion idoine de tester les OBI VAN réceptionnés dernièrement en grandes pompes?

Pour approfondir :   [Tribune] Fecafoot, le Titanic de notre sport roi

En tout cas, je me suis déjà apprêté psychologiquement à suivre, en match d’ouverture de la CAN, Solange MANGA (que j’apprécie beaucoup d’ailleurs) ou Priscille NGOUAFON aux commentaires. Mes chers journalistes de sport, ne soyez pas indignés! On vous réserve certainement une place de choix pour la CANne… des mecs en 2019!

#LaissezLeschosesDesfillesAuxFilles!


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