Tous vêtus de noir, les populations de la ville de Dschang se sont jointes à la famille et aux collègues de Landry Nguemo pour lui faire des adieux. C’était un moment de tristesse, à la place des Fêtes de la ville où est né l’ancien milieu des Lions Indomptables. Impossible de retenir les larmes au simple coup d’œil sur le cercueil de celui qui avait des ambitions de voir ses petits-enfants grandir. Mais hélas, la faucheuse l’a emporté le 27 juin dernier sur l’axe Yaoundé-Bafoussam, emportant avec elle l’un des moments marquants du football camerounais.
Ce samedi, c’est le dernier jour où l’on pose les regards sur ce corps inerte, loin des pelouses, mais dans un coffre où il n’a plus de vie. Landry Nguemo sera désormais inscrit dans les annales. Ses obsèques, qui se déroulent en présence du président de la Fécafoot, Samuel Eto’o, ainsi que de ses collègues et amis Alexandre Song, Aurélien Chedjou et bien d’autres, témoignent de la grandeur de l’homme.
Sorti de chez lui ce 27 juin, l’ancien joueur de Nancy en France était plein d’ambition. Ses œuvres dans la ville de Bafoussam en disent long. Après avoir mis un terme à sa carrière de footballeur, Nguemo s’est lancé dans d’autres secteurs d’activité pour assurer son avenir et celui de sa famille. Il a été stoppé net à 38 ans alors qu’il avait commencé une œuvre dont il assurait l’évolution. Son décès des suites d’un accident de la circulation est un coup de poignard non seulement pour ses proches, mais aussi pour la communauté du football camerounais. Va et repose en paix, champion !