Le concert de l’artiste congolais programmé dans la salle mythique de Paris AccorHotels Arena, s’est tenu sous forte tension, a constaté lebledparle.com.
Le chanteur de Rumba congolaise, accusé d’être proche du pouvoir dans son pays, ne s’était pas produit en France depuis des années. Avant son concert à l’AccorHotels Arena, le 28 février 2020, de multiples incidents ont éclaté en début de soirée aux abords de la gare et du quartier de Bercy.
Plusieurs scooters et poubelles ont été incendiés, dégageant d’épaisses volutes de fumée dans la zone. Envahie par les fumées, la partie souterraine de la gare été évacuée par précaution et le trafic des métros et RER a été perturbé. Vers 18H30, les feux étaient maîtrisés par les pompiers et une trentaine de véhicules, surtout des deux-roues, entièrement carbonisés, a constaté une journaliste de l’AFP.
La préfecture de police avait placé le concert sous haute surveillance, en interdisant les multiples manifestations prévues par les opposants. Mais depuis plusieurs jours, la bataille d’opinions faisait rage sur Twitter autour de la venue patron de la F’Victeam.
Son concert était annoncé sous haute tension : le retour de la star congolaise Fally Ipupa vendredi à Paris a suscité la colère des opposants de la diaspora, qui ont bravé l’interdiction de manifester et incendié des véhicules, des incidents qui ont conduit à plus de 70 interpellations.
Les premières interpellations de manifestants bravant l’interdiction ont débuté dès la mi-journée. A 23H00, 71 personnes avaient été interpellées, selon la préfecture. Elle a dénoncé le « comportement scandaleux » de certains manifestants qui ont restreint l’action des pompiers.
Aux dernières nouvelles, l’évènement s’est tenu comme prévu, dans une salle pleine à craquer.