LMZ, Lebledparle.com
D’après le militaire à la retraite, la mort d’Indriss Déby Itno traduit l’amour prononcé qu’il avait pour sa patrie, contre toutes les autres passions.
Invité dans le cadre de l’émission spéciale réalisée par Canal 2 international le mercredi le 20 avril au sujet du décès du président Idriss Déby Itno, Didier Badjeck a jeté son regard d’expert concernant cette actualité qui endeuille toute la sous-région Afrique centrale. Selon lui, la disparition au front de celui qui a présidé aux destinées du Tchad durant 30 ans, « prouve que c’était un grand homme, c’est en quelque sorte le rêve de tout militaire de mourir les armes en main plutôt que d’aller mourir dans un dispensaire. A ce titre, je crois que c’était un destin et je crois qu’il a croisé ce destin », souligne-t-il.
Au-delà de l’analyse purement militaire, Didier Badjeck du haut de sa casquette de géostratège, a également effectué une analyse plus poussée des circonstances de la mort du président tchadien. « Dans l’analyse pure de la science militaire, le chef ne va pas au-devant du front…le chef est appelé à commander, il faut faire un maximum d’efforts pour qu’il reste en retrait. Il va falloir éclairer, les circonstances de la mort exacte de mort d’Idriss Déby», affirme l’ancien porte-parole de l’Armée camerounaise avant de se laisser aller à une série d’interrogations : « Où il a été touché ? Quand il a été touché ? ça c’est encore des inconnus aujourd’hui », constate le militaire.
Des questions qui pourraient nourrir les thèses de l’assassinat militaire évoquées par plusieurs médias, mais le colonel Badjeck soutient in fine que le Maréchal au regard de ses précédentes sorties, se prédisait déjà une mort en défendant l’intégrité de son pays.
L’intégralité de l’émission à suivre dans la vidéo ci-dessous.
https://www.youtube.com/watch?v=CeB9u4_u76U
