Lebledparle.com, Marchelo TIENTCHEU
C’est tout chaud et tout beau. Jean-Marie Dongou Tsafack sacré meilleur footballeur africain du championnat de deuxième division d’Espagne lundi soir.
Le jeune attaquant camerounais symbolise la réussite des jeunes pousses de la section sportive de la Fondation Samuel Eto’o Fils, Fundesport. Il est avec Joseph Fabrice Ondoua Ebogo, Fabrice Olinga ou Macky Franck Bagnack Mouégni, parmi les meilleurs espoirs du centre de formation créé par l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun.
Un des meilleurs espoirs des sélections camerounaises tout court. Dès 2006, soit très peu de temps après sa création, Fundesport place 6 joueurs en Espagne. Le centre de formation du Fc Barcelone « La Masia » accueille alors Gael Junior Etock, Armand Ella Ken Yannick Adamou Djounsi, Simon Emmanuel Ateba, Paul Fils Tina Tina et Olivier Moussima Ebonguè. D’autres vont suivre. Ils seront en tout 20 sur les 23 heureux élus à aller faire leurs classes dans les centres de Catalogne.
Les autres se retrouvent à Levante et Majorque. Leur évolution est différente. Certains comme les quatre cités au début de cet article percent littéralement. Ils montent de catégories sans coup férir et empilent trophées et distinctions personnelles. Mais le succès ne sourit pas à tous. D’autres jeunes vont être renvoyés du centre. Le directeur de Fundesport Joseph « Diallo » Siéwé cite les cas de Yannick Adamou, Simon Ateba, Fils Tina Tina et Vivaldi Bakoyock.
Si les autres regagnent le bercail, Yannick Adamou reste à Barcelone pour exercer le métier … d’électricien. « Comme gardien de but, il était trop petit et de ce fait, n’avait pas la garantie de faire une bonne carrière de footballeur », explique « Diallo » Siéwé, l’homme à tout faire de « Fundes ». Il est aussi l’heureux capitaine qui conduit « les enfants » à plusieurs expéditions victorieuses en Espagne, en France, au Portugal ou en Corée Du Sud. Les équipes de Fundesport s’imposent même dans les compétitions locales.
Après des titres régionaux, elle truste des titres nationaux comme le championnat cadet de l’an 2011. La centre sportif de Samuel Eto’o a bonne presse auprès des autorités. C’est tout logiquement qu’il est « reconnu d’utilité publique » le 17 novembre 2008 par le président de la République Paul Biya. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts entre temps.
