La Nouvelle Expression avec qui nous démarrons cette revue de presse nationale, dénonce un autre « scandale » sur la convention minière. Selon le journal, le secteur minier camerounais est aujourd’hui tenu par une mafia dont « les intérêts personnels et ceux d’une élite prédatrice, priment sur ceux de la nation ». Dans les jours à venir, le ministre des Mines prévoit, avec faste, de signer à Ebolowa une nouvelle convention minière portant sur les gisements de fer de Ntem et Djoum 3, au profit de la société Caminex, détenue par une banque libyenne.
Mais en attendant la signature de ce contrat, Le Drapeau nous apprend pour sa part que la Camwater se veut se lancer dans la production d’eau en bouteille. « L’entreprise publique en charge de la production et de la distribution d’eau potable au Cameroun passe à l’offensive. Avec un ambitieux projet de construction de cinq usines d’embouteillage dans les principales villes du pays, Camwater entend casser la domination du privé et offrir une alternative compétitive aux consommateurs… », peut-on lire.
Parlons du terrorisme dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cameroon Tribune dans son focus de ce matin nous apprend que « la peur a changé de camp ». Pour cause, les procédures judiciaires engagées à l’étranger contre les financeurs d’actes barbares dans ces deux régions ont déjà permis l’arrestation ou la condamnation d’une vingtaine de leaders séparatistes, notamment aux Etats-Unis. Une traque qui permet de couper les réseaux alimentant les bandes armées sur place au Cameroun, apprend-on.
Mutations s’est intéressée ce matin, aux revendications des chercheurs et nous apprend qu’en réaction à la lettre ouverte adressée au chef de l’État, le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi) remet en cause la légitimité des auteurs, invoque une « discrimination positive » s’agissant du Statut spécial accordé aux chercheurs et plaide pour la patience et la confiance vis-à-vis des institutions.
Le quotidien L’Economie en kiosque ce matin nous apprend qu’au Gabon, Alexandre Barro Chambrier et Henri-Claude Oyima ont été choisi par le gouvernement de la 5e République pour relancer l’économie. Le premier, économiste, vient d’être nommé Vice-Président du Gouvernement et le 2ème, PDG de BGFI Bank Holding Corporation, va désormais piloter le ministère de l’Economie, des finances, de la dette et des participations, chargé de la lutte contre la vie chère. Les détails à lire en page 3.