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La revue de presse camerounaise du lundi 4 novembre 2024

Très chers abonnés de lebledparle.com, bonjour et merci de nous renouveler une fois de plus votre confiance ce matin. Comme tous les matins, nous sommes ravis de vous présenter notre revue des unes des journaux parus en kiosque au Cameroun. Dans cette édition, nous abordons les événements marquants qui ont fait l’actualité de ces dernières 24 heures.

La revue de presse du jour

Depuis la nuit du vendredi 1er novembre 2024, les consommateurs camerounais ont constaté une hausse en catimini des prix des bières. Le tarif officiel, auparavant fixé à 650 FCFA pour une bouteille de 65 cl, a été discrètement réajusté à 700 FCFA, soit une augmentation de 50 FCFA. En réaction, le gouvernement dans une note datée du 3 novembre, instruit les responsables des services déconcentrés de son département ministériel de se « déployer sur le terrain et réprimer, avec fermeté et sans la moindre concession ni faiblesse, toute hausse » des prix des bières et boissons hygiéniques. Luc Magloire Mbarga Atangana ordonne également d’infliger aux contrevenants « des amendes maximales, assorties de la fermeture des établissements, en cas d’opposition à l’ordre »Eco-tidien de ce matin en parle dans ses colonnes.

L’accumulation de la dette, estimée à 13 504 milliards de Fcfa, bien qu’elle puisse être un levier pour financer le développement, peut également constituer un fardeau pesant sur les finances publiques et compromettre la stabilité économique à long terme. De ce point de vue, EcoNews de Pascal Dibamou se demande si le Cameroun joue-t-il à la roulette russe. Les détails sont à lire en pages 4 et 5.

Le quotidien L’Economie parle du rachat de Commercial Bank Cameroun et nous apprend que Rothschild & Co, holding financière franco-britannique et conseil financier de l’État dans l’opération de cession partielle des 98% de parts de l’Etat dans la Commercial Bank-Cameroun (CBC) étudie en ce moment les offres d’Access Bank, Sunu et Nsia. D’après le journal en kiosque, l’identité du repreneur de cette banque, selon le calendrier publié en mars 2024 par le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze, devait être connue depuis fin juin.

Le journal Conjoncture Économique renseigne que la création d’une institution financière qu’est la Banque africaine de l’énergie (BAE), annoncée il y a deux ans, devrait être opérationnelle dès mars 2025, selon des informations obtenues lors des récentes réunions de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo) à Yaoundé. Avec 45 % de son capital déjà mobilisé, la BAE vise à financer les projets pétroliers et gaziers africains, à un moment où le désengagement occidental en matière d’énergies fossiles menace l’avenir énergétique du continent.

Pour approfondir :   La revue de presse camerounaise du 17 avril 2023

EcoMatin paru en kiosque ce matin tente d’expliquer pourquoi les taux de pondération de la Cobac vont durcir les conditions d’emprunt pour les États. Pour le journal, la décision de la Commission bancaire de l’Afrique centrale de réattribuer les taux de pondération sur la base du respect des critères de convergence a suscité un tollé général dans l’industrie financière régionale. Une décision qui a été longtemps recommandée par le FMI afin de réduire l’exposition des banques au risque souverain. Les États de la Cemac pourraient cependant en payer le tribut.

« Production et transport d’électricité : le Cameroun et Afria 50 en collaboration pour d’autres projets d’infrastructures ». À en croire La Météo en kiosque ce lundi 4 novembre 2024, une délégation de la plateforme d’investissement a été reçue le 31 octobre 2024 à Yaoundé, par le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba. « La rencontre témoigne de l’engagement des pouvoirs publics à renforcer les investissements dans le secteur énergétique », commente notre confrère.

« Dégradation du réseau routier : Le peuple réclame la tête de Nganou Djoumessi », titre le journal Le Zénith. Selon son récit, l’on apprend que qu’au moment où ce dernier peine à livrer les chantiers routiers en cours, pourtant annoncés en grande pompe, et face à la dégradation très avancée de la quasi-totalité des ouvrages sur toute l’étendue du territoire national, le ministre des Travaux publics est visé par des critiques véhémentes sur son incompétence et d’autres accusations de corruption et de détournement de fonds publics.

Pour approfondir :   Décès de Issa Hayatou : Les dernieres minutes se jouent à Garoua

Le trihebdomadaire Repères revient ce matin sur les images, pendant le conseil de cabinet de jeudi dernier à Yaoundé. Dans son commentaire, le journal fait constater que ces clichés montrent des femmes et des hommes « au bout du rouleau ». Beaucoup, depuis des années, « font la preuve de leur incapacité à s’approprier les tâches qui leur sont confiées par le sommet de l’État. Pour tout dire, le club des ministres actuels se compose essentiellement d’incompétents, de flasques, d’actifs et de paresseux. La grande majorité de l’équipe mérite, de toute urgence, d’être envoyée à la retraite », peut-on lire.

« Gouvernance foncière : Vers l’adoption d’un document de politique nationale ». En kiosque ce 4 novembre 2024, le trihebdomadaire Le Soir fait état de ce que la problématique a été abordée lors d’un atelier multi-acteurs organisé les 29 et 30 octobre 2024 à Yaoundé par le Mindcaf, Henri Eyebe Ayissi, la FAO et la GIZ. Rassemblant les responsables de plusieurs administrations et les partenaires techniques au développement, ces assises visaient le renforcement des capacités sur les Directives Volontaires des régimes fonciers pour une réforme foncière inclusive.


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