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L’ONU réclame justice pour les migrants tués en Libye au cours d’un raid aérien

LE Eithne Operation Triton 1

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a basculé dans un chaos indescriptible. Le pays est à la merci de différentes bandes rivales qui se livrent un combat féroce pour le contrôle de points stratégiques tels que les raffineries de pétrole. Deux hommes se livrent une bataille âpre pour avoir la gestion de la Libye, il s’agit du maréchal Haftar, homme fort de l’est libyen à la tête de l’Armée Nationale Libyenne (ANL) et de Fayez Al Sarraj chef du Gouvernement d’Union Nationale (GNA) qui est reconnu par une grande partie de la communauté internationale.

 

LE Eithne Operation Triton 1
Migrants (c) Droits Réservés

C’est dans ce contexte très chaotique que la Libye est devenue la plaque tournante de l’immigration clandestine voilà maintenant plus de 9 ans. Fréquemment, des milliers de migrants issus de l’Afrique Subsaharienne tentent par tous les moyens et au péril de leur vie de rallier la Libye avec pour objectif final de rejoindre l’Europe. En Libye, les migrants vivent dans des conditions atroces, en juillet 2019, deux raids aériens ont frappé le faubourg de Tajoura qui est situé à l’est de la capitale libyenne. Ces deux raids ont touché un site de réparation de véhicules et cinq hangars où étaient enfermés environ 600 migrants.

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L’ONU hausse le ton

D’après les services libyens en charge de l’immigration, ces deux frappes aériennes ont entraîné la mort de 53 migrants avec 87 blessés. D’après un rapport de l’ONU qui a cité des sources du GNA, les frappes sur Tajoura ont été les événements les plus meurtriers depuis que le maréchal Haftar a lancé son offensive sur Tripoli. Ce lundi 28 janvier, l’ONU a réclamé que les responsables des raids aériens sur Tajoura doivent être sévèrement punis pour leur acte qui a causé la mort de plusieurs migrants. Pour Michelle Bachelet, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, le raid contre Tajoura pourrait constituer un crime de guerre. «Libyens, migrants et réfugiés sont pris au piège des violences et des atrocités, à leur tour entretenu par l’impunité» a déclaré l’ancienne présidente du Chili. L’ONU demande que des mesures fortes soient prises pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

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Mien Zok

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