LMZ, Lebledparle.com
Privée de l’attaquante de l’Atlético de Madrid lors du tournoi Aisha Buhari, l’équipe féminine du Cameroun a affiché un piètre niveau et s’est fait éliminer au bout de deux matches seulement.
Selon le journaliste camerounais Alain Denis Ikoul, cette contreperformance est suffisante pour parler d’une Nchout Ajara dépendance chez les Lionnes indomptables. «Cette équipe dépend beaucoup trop de Nchout Ajara, et c’est dangereux», constate-t-il dans un chronique partagée ce 22 septembre via le webmédia CFOOT.
«Au delà des difficultés technico-tactiques, cette équipe a un sérieux problème à la finition. Au tournoi Aisha Buhari, les Lionnes ont à chaque match eu plus de tirs que leur adversaire, mais n’ont inscrit aucun but. Quand Ajara est absente, on a le sentiment qu’elles peuvent jouer 24 heures d’affilée sans même frapper au poteau. D’ailleurs sur les 10 derniers matchs officiels, elle est impliquée sur plus de 75% des buts. Le Coach doit rapidement régler ce problème en trouvant une autre fille qui sait aussi marquer des buts, car on ne peut pas autant dépendre d’une seule joueuse. On n’a pourtant pas été ridicule au Nigeria », explique-t-il.
L’équipe de Gabriel Zabo a connu deux défaites en autant de matches dans cette compétition d’exhibition qui se déroule au Nigeria. Après un premier revers pour le moins surprenant contre le Maroc d’entrée, le Cameroun n’a pas su lever la tête contre le Ghana et a de nouveau plié l’échine 2-0. Contre les Super Falcons, les Lionnes tenteront à défaut de gagner, d’inscrire leur seul but du tournoi. Une tâche qui ne sera pas de tout repos pour cet effectif clairement orphelin de Ajara Nchout Njora.
