in

Kidnapping : Un ressortissant francais enlevé à Douala.

president de la BEAC

Le secrétaire général de la Bicec a été filmé nu et abandonné dans la nature samedi soir par des inconnus en armes.

president de la BEAC

Samedi 10 mars autour de 20h30 minutes, Alban Faroux, un ressortissant français, secrétaire général de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit, a été enlevé à l’hôtel Méridien et conduit vers une destination inconnue par des hommes opérant à bord d’une voiture de marque Toyota. 

 

« Le gang qui a enlevé M. Faroux a tiré deux coups de feu à balles réelles en l’air. Des douilles ont été récupérées et nous avons constaté qu’ils ont utilisé un pistolet automatique de 9 millimètres », a indiqué une source policière. Dès 20h45 minutes, la police a bouclé toute la zone de Bonanjo, Youpwé, Village ainsi que la sortie de la ville vers l’Ouest et le Sud-Ouest. La battue est restée infructueuse au-delà de minuit.

 Puis, un coup de fil est venu du quartier Nyalla Pariso. Un certain M. Talla signale la présence de l’otage chez lui. Les Esir, le Gmi N°2, le commissariat central numéro 2 et le délégué régional de la Sûreté nationale du Littoral, le commissaire divisionnaire Raymond Essogo bouclent Nyalla Pariso. Alban Faroux, légèrement blessé à la tête, est récupéré et conduit à son domicile, « à sa demande ». Là, tous les responsables de la Bicec, les autorités administratives et le consul général de France l’attendaient.

Pour approfondir :   Un jeune ivoirien sauvagement tué en France

A l’enquête ouverte par la police, Alban Faroux a affirmé qu’il a été torturé, déshabillé et filmé nu avant d’être abandonné dans la rue par ses ravisseurs. Le kidnapping du secrétaire général de la Bicec n’a pas été revendiqué et les ravisseurs, qui l’ont humilié, n’ont exigé aucune rançon avant sa libération. L’épouse de la victime a par ailleurs indiqué qu’il avait des ennuis au travail où il est accusé de racisme par des employés camerounais.

Contacté hier soir, un responsable de la Bicec a affirmé qu’il n’était pas en mesure de confirmer ou d’infirmer cette information. « Nous n’avons rien à vous dire parce que c’est le consulat général de France de Douala qui est compétent pour cette affaire », a répondu un responsable contacté hier à l’ambassade de France à Yaoundé. Une collaboratrice du consul général de France à Douala, visiblement embarrassée par l’affaire, a dit ne pas être au courant.

Pour approfondir :   Cote d'Ivoire: une élève de 9 ans enceintée par un élève de seconde, a accouché

                                                                                                           © Le Jour





Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

13 ans de réclusion pour avoir sectionné le pénis de son rival et l’avoir jetté dans les toilettes

La Cour Pénal international recherche la crédibilité!!!