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Jean de Dieu Momo : « Crise soi-disant anglophone, S.E John Ngu Foncha s’adresse aux Ambas boys »

JD Momo

Jean de Dieu Momo se sert d’un discours du premier vice-président de la République du Cameroun John Ngu Foncha pour s’adresser aux combattants séparatistes.

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Jean de Dieu Momo (c) Droits réservés

Ce fut le 1er octobre 1961, les Camerounais d’expression française s’asseyaient autour d’une même table avec ceux d’expression anglaise, c’était alors la Réunification.

55 ans après c’est-à-dire en 2016, la partie d’expression anglaise du Cameroun est le théâtre d’une crise sécuritaire qui engendre des conséquences énormes sur quelque plan que ce soit.

Face à cet état de chose, Jean de Dieu Momo, ministre délégué auprès du ministre de la Justice prend à témoin ce discours prononcé par John Ngu Foncha à l’occasion de la proclamation de l’indépendance du Cameroun méridional le 1er octobre 1961 à Bua.

Lebledparle.com vous invite à revivre ce moment historique tel que recueilli sur la page Facebook du président du Paddec.

Au commencement il y avait un seul Kamerun. C’était en 1884-1885. Il était Allemand. Lorsque les allemands perdirent la première guerre mondiale 1914-1918, il fut divisé en Cameroun Occidental et Cameroun Oriental :

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« Camerounaises, camerounais … il est rappelé que l’ordre est le premier commandement de Dieu. L’ordre est maintenu quand nous appliquons les simples règlements et c’est lui qui gouverne nos mouvements quotidiens, la démocratie que nous chérissons comme un héritage de la civilisation occidentale est un principe de la loi et de l’ordre. L’être humain ne se sent libre que lorsqu’il observe les lois du pays. Tout citoyen véritablement démocrate contribue pour sa part au maintien de l’ordre.

Pour le bien-être de cette nation que nous avons créé avec tant d’efforts, je fais appel à tous afin d’observer l’ordre et la loi. Je m’adresse surtout à une fraction de camerounais qui, pour l’une ou l’autre raison ont choisi le maquis et sont devenus une menace à la paix et la sécurité de la Nation. L’on pensait que les premiers griefs étaient contre le régime colonial français, mais la France a reconnu l’Indépendance de la République du Cameroun ex français. Le deuxième grief était le désir de la Réunification. Maintenant une fin vient d’être mise à la Tutelle britannique au Cameroun Méridional. La Réunification est réalisée. Le reste de l’influence impérialiste sera enlevée quand il nous faudra discuter ensemble. Une amnistie inconditionnelle a été accordée après l’indépendance de la République du Cameroun.

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Certains en ont bénéficié et vivent maintenant chez eux avec leurs frères. Ce serait un intérêt général si ceux qui ont des griefs sortaient du maquis et se rendaient. Je leur demande de réfléchir et de se rendre personnellement aux autorités afin de répondre aux accusations de meurtre qui auraient été portées à leur encontre ».

S.E JOHN NGU FONCHA PREMIER-VICE-PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN FÉDÉRAL PROCLAMANT L’INDÉPENDANCE DU CAMEROUN MÉRIDIONAL LE 1er OCTOBRE 1961 À BUEA.


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