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Sam Sévérin Ango : « En politique le MRC c’est le premier parti politique auquel j’adhère officiellement »

Severin Sam Ango

Après avoir annoncé son entrée au MRC et sa candidature aux législatives et municipales dans la région du Sud, comme l’a rapporté Lebledparle.com, le célèbre globe trotter a accordé un entretien à nos confrères de Médiatude au téléphone ce 24 octobre. L’ancien présentateur d’Équinoxe TV et Canal 2 donne les véritables raisons de son ralliement au parti de Maurice Kamto et parle de ses ambitions comme journaliste. Lebledparle.com vous propose l’intégralité de l’Interview.


Severin Sam Ango
Sam Séverin Ango – capture photo

Nous avons appris ce jour sur votre compte Facebook que vous avez officiellement adhéré au MRC. Dites-nous-en plus s’il vous plaît.

Sam Sévérin Ango : Oui j’ai annoncé moi-même mon adhésion au MRC pour des raisons profondes qui sont liées à mon attachement à certaines valeurs au pays : les valeurs de la république. J’ai besoin de voir venir une nouvelle république, un nouveau Cameroun, c’est à dire qui va nous faire basculer de l’actuel régime à un tout autre régime. Il n’y a pas de compromis à faire avec le régime actuel. Et la seule formation politique qui pour moi à l’heure actuelle présente cette opportunité c’est le MRC. Et je veux rajouter que jusqu’ici je n’avais adhéré à aucun parti politique, parce que les gens font beaucoup d’amalgame. En 2018 j’étais là pour accompagner des candidats à des élections comme porte-parole. Je n’ai jamais été membre de NOW ou du parti de Ndifor. J’étais porte-parole pour porter la voix et j’étais payé pour ça. Aujourd’hui je ne suis pas payé pour adhérer au MRC. Au contraire j’ai même de ma propre poche payé la somme qui était demandé à Ebolowa pour ce grand meeting qu’on va faire la semaine prochaine pour ma présentation officielle.

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Après Akere Muna, Franklin Ndifor et maintenant Maurice Kamto, pensez-vous être fixé définitivement sur vos ambitions politiques ?

Il n’y a rien de quasiment définitif dans la vie. Mais on verra ce que ça va donner. En politique le MRC c’est le premier parti politique auquel j’adhère officiellement. J’étais même proche ces derniers temps d’un autre parti politique, mais je n’ai pas pris cet engagement. Je vais rajouter que je réponds à un appel beaucoup plus du peuple profond qui m’a accepté en m’expliquant ces derniers temps que ma place c’est au MRC. Je viens du Sud la région du président et c’est le parti de Maurice Kamto qui n’est pas du Sud.

Qu’en est-il de votre carrière de journaliste, puisque vous serez candidat aux prochaines élections locales, on ne s’attend plus à vous voir porter cette casquette sur les plateaux tv ?

J’avais déjà mis en parenthèse ma carrière de journaliste. Mais c’était la mort dans l’âme. L’engagement citoyen est plus fort par rapport à la période que traverse le Cameroun. Le Cameroun est en situation difficile je pense qu’il faut aller au-delà des simples émissions qu’on peut faire à caractère citoyen.

Qu’est-ce que vous prévoyez faire pour les populations du Sud Cameroun si vous êtes élu ?

Ça fait des années on leur a menti. Il n’y a aucune industrie au Sud, aucune structure de création d’emplois. A ces populations, il faut leur tenir un langage de vérité. Ces populations méritent un meilleur sort en matière d’accès au soin de santé, en matière d’accès à l’école. Au Sud on n’a pas de grandes écoles. Il faut créer des conditions.

Comment jugez-vous les réactions du public et même de vos confrères journalistes suite à votre annonce jusqu’ici ?

Cette question je ne sais pas qui vous l’a inspirée. Cette annonce est un grand grand buzz comme on dit dans le jargon journalistique. Les réactions n’arrêtent pas. Beaucoup plus en terme de félicitations et d’encouragement. Je vous assure que je fais beaucoup de sacrifices en faisant ce choix. J’avais beaucoup de propositions mirobolantes qui pouvaient me garantir beaucoup de confort matériel, mais je vais du côté où il y a la vérité pour continuer le combat que j’ai commencé depuis que je suis journaliste. Les réactions sont très très bonnes pour l’instant.

© Entretien avec C.E. , Médiatude


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