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Didier Drogba:« Lorsque je m’assois et que je regarde la carrière que j’ai eue, je suis plutôt satisfait.»

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En novembre 2018, l’ancien capitaine des Eléphants a décidé de prendre sa retraite internationale et de se tourner vers d’autres horizons. Un an après, la star revient sur sa carrière tout en s’exprimant sur son nouveau business.

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Didier Drogba (c) Droits réservés

C’est au cours d’une interview accordée, à Paris Match que l’ex attaquant du club Chelsea en Angleterre e a fait un flash-back sur sa carrière de footballeur, non sans faire mention des récompenses et de sa novelles vie loin des pelouses.

Lebledarle.com vous propose cet entretien recueilli par nos confrères.

Un an après votre dernier match, comment se déroule votre après carrière ?
Didier Drogba. 

Depuis que j’ai arrêté en novembre 2018 je suis bien occupé, d’une part avec mes sponsors, qui me font beaucoup voyager et de l’autre avec le club de Phoenix, aux Etats-Unis, dans lequel j’ai terminé ma carrière, et dont je suis copropriétaire. Il se passe beaucoup de choses, très intéressantes, et je n’ai pas le temps de gamberger.

Pouvoir développer le football à Phoenix, dans un pays qui n’est pas culturellement passionné par ce sport, est-ce la raison qui vous a poussé à investir ?
J’ai choisi d’investir parce que ça m’intéresse de faire naître un club, et de le voir grandir et se développer. Je voulais emmener une culture football dans un Etat comme l’Arizona où les conditions climatiques ne sont pas forcément les plus modérées, car il y a un vrai manque, un vrai besoin. En signant et en jouant là-bas, j’ai voulu contribuer au développement de ce sport, car il y a une vraie culture.

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Est-ce que c’est possible pour vous de le faire dans votre pays d’origine, la Côte d’Ivoire ?
Oui bien sûr c’est possible, on y travaille, c’est un projet.

Il y a un an vous avez accepté le poste de vice-président auprès de l’organisme Peace&Sport, quel regard vous portez sur cette première année ?
Je suis très content d’avoir été nommé ambassadeur et vice-président de Peace&Sport. On vient de faire une mission pour la paix en Colombie, à Carthagène. J’ai pu, dans ce rôle de président, partager mon expérience, et faire passer un message de paix, notamment par la pratique d’activité sportive qui rassemble. C’est un rôle qui me correspond bien, et que j’aime remplir.

Pour revenir au football, pourquoi avoir accepté de co-présenter cette soirée du Ballon d’or ?
C’est un rendez-vous prestigieux dans le monde du football, ce qu’il se fait de mieux en termes d’événement et de récompense individuel. Durant ma carrière, j’étais boosté par ce trophée, j’ai terminé 4e en 2007. C’est un trophée auquel on pense lorsqu’on est joueur, et même si ce n’était pas une obsession pour moi, je me disais quand même que ça serait cool de l’avoir.

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Est-ce que c’est un regret dans votre carrière de ne pas l’avoir remporté ?
Oui et non. Oui dans la mesure où je suis face à ce trophée et quand je vois la liste des gagnants depuis la création du Ballon d’or, c’est un regret. Ça aurait été une vraie fierté d’avoir son nom parmi ces joueurs-là. Mais lorsque je m’assois et que je regarde la carrière que j’ai eu, je suis plutôt satisfait.


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